Le président du syndicat des cyclistes pros associés ( CPA) , Gianni Bugno, a écrit une lettre ouverte pour soutenir Dylan Groenewegen (Jumbo Visma) , déclarant aussi qu’il est « inadmissible » que le sprinter ait reçu des menaces de mort.Gianni Bugno espère que Dylan Groenewegen sera bien accueilli dans le peloton après sa suspension pendant huit mois. Le président du CPA s’en prend également à l’UCI, qui jusqu’à présent n’a puni que Dylan Groenewegen. Selon le président du CPA, l’organisation du Tour de Pologne doit également être sanctionnée en raison de lacunes sécuritaires qui ont été démontrées.. Gianni Bugno, président du CPA
«J’ai lu les menaces que Dylan Groenewegen a reçues après l’accident du Tour de Pologne. J’ai vu à travers la presse qu’il était également sous surveillance policière parce que la police craignait pour sa sécurité et celle de ma famille. Qu’elle ait été nécessaire est inadmissible, indigne et indécent. Les paroles et les actions ont du poids, et les paroles adressées à Dylan étaient inacceptables. Il faut également pointer du doigt les barrières dangereuses, qui ont déterminé la gravité de la chute dans laquelle Fabio Jakobsen a été grièvement blessé.
Le CPA a demandé à plusieurs reprises à l’UCI de sanctionner les organisateurs
Dylan a fait une erreur au sprint et cette erreur lui a coûté cher. Jusqu’à aujourd’hui, il est le seul à devoir payer pour ce qui s’est passé à l’arrivée à Katowice. Cela dit, j’espère que la controverse appartiendra désormais au passé. Une fois que Dylan aura purgé sa peine, j’espère que toute le peloton l’accueillera avec amitié et compréhension.
Le CPA a demandé à plusieurs reprises à l’UCI de sanctionner les organisateurs qui ne sont manifestement pas à la hauteur, mais jusqu’à présent, Groenewegen reste le seul à être disqualifié. La sécurité des coureurs pendant les courses est l’une des principales questions qui sera discutée lors du meeting dans les prochains jours. Cette rencontre réunira tous les acteurs du haut du cyclisme. Après les propositions faites en octobre et décembre, il est temps de passer de la parole aux actes
Le premier élément de notre liste de demandes, dont nous espérons sincèrement qu’il sera mis en œuvre le plus rapidement possible, concerne les barrières. Celles-ci doivent être approuvés par les autorités compétentes et certifiés. Elles doivent protéger les coureurs qui, dans le feu de l’action, peuvent aussi faire des erreurs. Cela est malheureusement arrivé à Dylan le 5 août. En tant que mouvement, nous devons tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des courses et des protagonistes. Il est de notre devoir d’éviter les souffrances physiques et morales que Fabio, Dylan et de nombreux autres cyclistes, hommes et femmes, ont subies même dans les catégories inférieures. »
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