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Tour de Connemara – Looking for Bernard

Martial Goarnisson
Dernière mise à jour : 07/03/2016 à 9:03
Martial Goarnisson Publié le 7 mars 2016
22 Min de Lecture
looking for bernard
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Je suis dans une barque au milieu de nulle part. Plus précisément au milieu du Connemara, Irlande, comté de Galway. À la barre, il y a Coleman, un gars d’ici, avec une gueule d’ici. Il y a Collum, le patron de l’hôtel Zetland qui a troqué son costard de gentleman farmer contre un treillis et un béret, l’étang est à lui, comme une trentaine d’étangs aux alentours, dix kilomètres de rivières et quelques milliers d’hectares de tourbières et de montagnes.

Contents
Hervé « Harvey » LE GALLphotographeBEFORE THE RACETHE RACEAFTER THE RACE

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Devant moi il y a Bernard, qui se dit que taquiner la truite et le saumon ça doit être guère plus compliqué que d’escalader le col du Tourmalet et la suite va me prouver qu’il a raison, le bougre. Et puis derrière moi il y a Mickaël, son fils, bien décidé à ne pas laisser le paternel gagner la partie. Voilà le tableau. Et moi, qu’est ce que je fous là ? Il y a ce vent froid et sec, une petite brise mais il ne pleut pas, c’est déjà ça de pris. Il fait frais, mais pas froid. Je me dis que je serais sans doute mieux à l’intérieur, dans un pub, à manger une soupe chaude avec des sandwichs au cheddar, en savourant une petite Guinness et le sourire d’une jolie irlandaise rousse à la peau blanche, mais sans Michel Sardou.

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Seulement voilà. Je suis ici à l’invitation du ministère du tourisme irlandais pour couvrir le Tour de Connemara, une course qui n’en n’est pas vraiment une, dans un décor naturel parmi les plus beaux d’Europe, avec mes amis de Be Celt, le site des sports celtiques qu’on ne présente plus. Un lac, une barque, une partie de pêche avec l’un des plus grands champions du cyclisme international. Drôle d’endroit pour une rencontre. Drôle d’idée de m’avoir invité, moi, le photographe plus habitué aux scènes et aux musiciens, moi dont la culture du vélo se limite au strict minimum. En dehors de Gimondi, Anquetil, Merckx, Poulidor, il ne faut pas me parler de vélo. Songez qu’il y a encore trois mois je pensais que Cavendish était une marque de whisky, c’est vous dire le niveau. Non, je lis plus Rock et Folk que Vélo magazine et ma culture cycliste se limite à quelques souvenirs d’enfance, des jeux sur le sable avec une bille et une figurine Norev. Et puis au début des années quatre vingt, il y a eu ce breton au caractère bien trempé, comme on les aime ici. Douze ans de carrière où il a tout gagné, ou presque. Champion du monde. Tour de France, cinq fois excusez du peu. Et plein d’autres courses, une liste longue comme le bras, dont un Liège-Bastogne-Liège de légende, sous la neige, dans des conditions climatiques épouvantables. Voilà pour le portrait. Je suis sur ce putain d’étang, j’ai tellement froid aux mains que je n’arrive même plus à appuyer sur le déclencheur de mon Nikon D3s. Pendant ce temps-là, Bernard dégomme les truites, l’air de rien. Il me regarde un brin taquin et me glisse, dans un clin d’œil : « même à la pêche je me débrouille plutôt pas mal ! » Tout le monde se marre. On est au milieu de nulle part, on se marre, ça ne pouvait pas être mieux.

Flashback. Trois jours avant, j’ai rendez-vous à l’aéroport de Nantes, direction Shannon, Irlande. Avec mon pote Martial Goarnisson, de Be Celt, on arrive un peu en avance. Là, on tombe sur un gars qui porte un sportswear Breizh Punishers, je m’apprête à dégainer mon reflex quand le gars se retourne. C’est Bernard Hinault. Tout le clan Hinault est là, sur les caddies il y a les vélos, des vélos Hinault, évidemment, « des pièces uniques » me précisera Bernard un peu plus tard.

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On embarque, c’est pas l’ambiance club Med, mais ça y ressemble. Vol tranquille sur Ryan air, nous voilà à Shannon. On est accueilli par les locaux de l’étape, il fait beau et je croise les doigts pour que ça dure (et ça ne durera pas…). On doit rejoindre Clifden, dans le Comté de Galway où a lieu le départ de la course. Première pause dans un pub, une charmante bâtisse au toit de chaume au bord d’une rivière. C’est beau, on se croirait à Pont-Aven, avec l’amabilité en supplément. Quel contraste avec la France, que ces gens aimables, charmants, souriants, heureux ! Je goûte à ma première Guinness, pour faire plaisir à Padraic. Petite dose, pas une pinte d’un demi-litre, thanks God, avec du saumon fumé sur du pain noir et des frites. Quand on quitte l’endroit, Bernard se fait alpaguer par la patronne des lieux qui l’a évidemment reconnu. On fait une photo souvenir, c’est la première, ça ne sera pas la dernière. Ici, le terme de légende n’est nullement usurpé, Bernard Hinault est très populaire et il se plie de bonne grâce à chaque demande, avec ce sourire franc et massif qui fait sa marque de fabrique, de cette simplicité qui touche les gens. Hinault est un homme simple, direct, intransigeant, exigeant. Malin, rusé mais droit dans ses pompes, vif, affûté, capable de te jauger en un regard. Avec le blaireau, ça passe ou ça casse. Never surrender. Hinault est breton mais il aurait pu être irlandais, ou anglais. Cherchez pas plus loin. Dans l’avion en venant en Irlande, je regardais « Looking for Eric » le film de Ken Loach. Il y a beaucoup de points communs entre Cantona et Hinault. La même force de caractère, la même ferveur et surtout la même obstination farouche à ne pas se laisser emmerder par le premier branleur venu.

Nous voilà dans la place. Notre hôte, Padraic, nous a réservé un hôtel à Clifden, sur le lieu même de la course. Un hôtel so irish, au bord d’une rivière, on pourrait se croire à Port Manech s’il n’y avait autant de moutons. Dans le Connemara, les routes sont petites et les moutons nombreux, on en croise au bord des routes un peu partout. Notre hôtel est un peu plus qu’un hôtel, c’est un lieu, c’est comme une pension de famille où on sent bien comme à la maison. On peut s’asseoir près de la cheminée, prendre un bouquin dans la bibliothèque, savourer le décor, lire un peu, faire un câlin au couple de carlins, qu’on appelle ici pugs, ces chiens de caractère au faciès aplati. Décidément, tout est différent, ici, dans le comté de Galway. Le soir, les pubs sont noirs de monde, partout. On vient boire des Guinness avec ses potes (mais est-ce que les irlandais boivent autre chose que de la Guinness ?) en écoutant un groupe local, guitare-violon. Les irlandais n’ont rien contre le fait de pousser la chansonnette et la bière aidant, l’ambiance devient assez rapidement très chaude. Je crois que c’était comme ça chez nous, en Bretagne avant mais ça c’était avant. Ici, l’Irlande, c’est une autre planète et je soupçonne le bon Dieu lui-même d’avoir des origines irlandaises, tant il a donné de bonne humeur à ce pays et à ses habitants. De la bonne humeur, il leur en faudra, pour monter sur le vélo, demain et affronter le Tour de Connemara.

Au menu, deux options possibles. Un parcours de 80 kilomètres ou bien pour les plus endurants une boucle de 140 kilomètres, sous la pluie. On est venu de partout en Europe pour affronter les petites routes et savourer le décor irlandais absolument somptueux. Il y a près de mille cinq cents coureurs engagés et sur le spot de départ, j’ai du mal à me frayer un chemin, il y a des vélos partout et sur chaque vélo des femmes et des hommes de tout âge, arborant fièrement le maillot de la course. J’aperçois Gilles, un ami de Bernard, qui se prépare, avec ce grand sourire que seul un authentique passionné de vélo peut avoir avant de se lancer dans une course de quatre vingt bornes, sous la flotte. Je lui demande si ça va bien, Gilles me répond dans un sourire : « Il faut se dire qu’il fait beau. Et puis, courir derrière un arc-en-ciel ça te fait oublier la pluie ! » Il fait allusion au maillot arc-en-ciel que seul un véritable champion du monde sur route comme Hinault peut porter. Inutile de vous dire qu’à ce moment-là, la nouvelle s’est répandu comme une traînée de poudre, Bernard Hinault serait là, sur la ligne de départ. Un colombien, un vrai avec son maillot Café de Colombie, me regarde estomaqué et me dit « Hinault ? Hinault himself ? The real Hinault ? » Je confirme. Il se fraye un chemin parmi les centaines de vélos, fébrile comme un gosse qui va rencontrer le héros de son enfance et se retrouve nez à nez avec lui. Séquence émotion, c’est rien de le dire. Une photo plus tard, le colombien repart les yeux embués. Rien que pour ça, il n’aura pas fait le voyage irlandais pour rien.

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Et puis cette course a aussi un but caritatif, les enfants malades. Ici chacun sait pourquoi il court. Mickaël Hinault est là pour soutenir à bout de bras l’association Souffles d’espoir contre le cancer : « Savoir pourquoi tu montes sur le vélo, c’est un sacré moteur ! » Jingle dans la sono. U2, where the streets have no name. Qui de mieux que ces illustres irlandais pour donner le top départ. Énorme, quelle sensation inouïe que ce départ. La vague de ce gros millier de cyclistes qui s’élance à la conquête du plus beau ruban d’Irlande, emmené par un maillot arc-en-ciel qui n’a rien perdu (ou presque) de sa fougue, de sa passion intacte, de sa niaque aussi. Bernard m’expliquera plus tard qu’il ne fera pas le contre-la-montre du lendemain : « Un contre la montre, soit tu le fais à fond, soit tu le fais pas ! » Le blaireau, qui fêtera ses soixante balais l’an prochain, m’explique que le vélo c’est aussi une question d’équilibre. « Et puis il y a la tocante ! La mienne, je connais l’heure qu’elle affiche… » Réaliste et stoïque, deux qualités supplémentaires à un profil déjà sévèrement burné comme aurait dit l’autre Bernard. Pendant ces quatre jours, j’aurai beaucoup appris.

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On plonge dans la Skoda (partenaire officiel du Tour de Connemara et fournisseur du véhicule). Ce qui va suivre appartient déjà aux moments légendaires d’une vie, de ces instants épiques dont on se dit qu’on ne l’es oubliera jamais. Le premier moment de solitude dans les ribiñous du Tro Bro Leon, c’était de la roupie de sansonnet à côté de ce que j’ai vécu sur les petites routes escarpées du Connemara, sous cette pluie drue et piquante, esquivant les moutons kamikazes, frôlant de très près les autobus irlandais, le tout à une vitesse bien au delà de celle autorisée. Dieu merci, nous n’avons jamais croisé la Garda, la police irlandaise qui n’a pas la réputation d’être des plus tendres. Conditions de prises de vue dantesques, fenêtre ouverte en double file, à genoux sur la banquette, notre berline calée pendant quelques secondes à hauteur des coureurs et tout ça sous la douche. Dans les moments les plus durs, tu te dis « Mais bon sang ! Qu’est-ce que je fous là moi ? Pourquoi je suis pas resté taper le printemps des sonneurs à Brest même rue Jean Jaurès, pépère ? » Selon la formule consacrée, t’as signé… Maigre consolation, de temps en temps on fait une halte au poste de ravitaillement, dans une salle de sport réquisitionnée pour l’occasion, transformée en réfectoire. Là, des gens, tous bénévoles, nous accueillent, nous proposent du thé, du café, un bout de gâteau, un sandwich ou des fruits et le tout avec cet éternel sourire typiquement irlandais. Alors qu’on savoure un thé bien chaud, c’est déjà le signal du départ. J’engouffre le matériel à l’arrière de la Skoda et en avant Guingamp ! Une pause en sommet de côte pour shooter des danseuses, je vois passer les coureurs, mon Café de Colombie semble beaucoup plus torréfié qu’au départ et ici un fan de Peugeot arbore sa tenue vintage noir et blanc, avec la petite casquette qui va bien. Les gars et les filles souffrent, la pluie et le vent froid font mal. On a vu un groupe se détacher, emmené par un gars devant. Il est dans mon collimateur, en passant devant moi, il me regarde, lève la main droite et me fait le V de la victoire. Derrière lui, les mecs ont tous le sourire et savourent ce privilège. Un jour ils pourront dire à leurs enfants qu’ils ont couru derrière un arc-en-ciel…

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Le soir, après la course, je suis rentré à l’hôtel, complètement rincé, dans tous les sens du terme. J’en ai pris plein la gueule, ma veste Carharrt détrempée. Là j’ai vécu un plan couillu. Mon parcours initiatique dans le monde du vélo façon « on the road » à la Kerouac ne fait que commencer. Le lendemain, dimanche, on a rendez-vous au Zetland Hotel. « Une petite partie de pêche, ça te tente ? » me dit Bernard Hinault avec ce regard de défi qui n’appartient qu’à lui. Je lui demanderais bien s’il me prend pour un blaireau mais à ce titre il occupe déjà le terrain. Nous voilà donc partis, arpentant les paysages du Connemara d’une beauté à couper le souffle, dans le 4×4 Land Rover de Collum, en compagnie de Bernard et Mickaël Hinault, le père et le fils bien décidés à en découdre par canne à pêche interposée, et Coleman, le local de l’étape qui connaît l’étang comme sa poche. Et puis moi au milieu, pas encore vraiment remis de la course de la veille. On y est, on franchit une petite barrière, on descend une pente raide comme un whisky irlandais et je prie le bon Dieu et tous ses Saints pour que les freins de la vieille Land Rover ne nous lâchent pas, parce qu’en bas c’est l’étang. Un penn ty, deux barques. On embarque les cannes à bord, Coleman installe le moteur et nous voilà partis à l’aventure, traquant la truite et le saumon dans ce paysage admirable. Ici, à la cuillère ou à la mouche, c’est le paradis des pêcheurs même si les lacs, les rivières, les étangs sont des propriétés privées.

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Le petit vent frais et sec engourdit les doigts mais pas question de se plaindre. Je savoure le calme entrecoupé de vivas quand les truites sortent de l’eau. Quand elles sont trop petites (et c’est souvent le cas), on enlève l’hameçon, on leur fait un petit bisou pour se faire pardonner et on les rebalance à l’eau… Trois heures après avoir exploré l’étang en long, en large et en travers, finalement on se dit qu’on va peut-être rentrer. Mais je sens que Bernard est déçu, quand même, de ne pas avoir sorti le grand braquet. À l’hôtel, une soupe chaude, légumes et pointe de crème attend les héros fatigués. À peine la soupe avalée, le blaireau balance : « On y retourne ? » Il me regarde et me dit que moi, j’en ai fait assez, que je ne suis pas obligé de revenir. C’est là où tu comprends vraiment le bonhomme, qu’on surnommait en d’autres temps le patron du peloton. Évidemment que j’en suis, de l’acte 2 entre Bernard et son pote Gilles, qui va s’avérer aussi épique et un même un plus. Surtout quand Gilles, le néophyte, va nous sortir trois truites sur la même ligne, un exploit relativement rare, souligné par une ola qui fera tanguer dangereusement cette foutue barque. Une heure et demie plus tard, les doigts engourdis par le froid, on finira par rendre les armes et rentrer à l’hôtel où nous attendra un dîner magnifique. Mon voisin de table, Bernard, pas rancunier pour deux sous, commandera de la truite et me racontera mille et une petites anecdotes qui ont émaillées son extraordinaire carrière. Douze années passées au sommet du cyclisme mondial où il a tout gagné. Et moi, le néophyte, j’ai écouté, les yeux écarquillés, bouche bée, savourant le privilège rare de partager ce moment, ces confidences, ce savoir, cette expérience irremplaçable. Une rencontre que je n’oublierai jamais, comme je n’oublierai jamais ce pays, cette Irlande somptueuse, ce pays atypique, si élégant et ces paysages uniques.

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Looking for Bernard. J’ai beaucoup appris, pendant ces quatre jours. Appris et partagé. Écouté aussi. Écouté un gars pas donneur de leçon pour deux ronds, brut de pomme, qui te raconte, philosophe, que lorsque tu montes sur un vélo, c’est d’abord par passion, qu’il faut aller au bout et que dans la vie c’est un peu pareil. Il y a beaucoup de choses à apprendre d’un personnage comme Bernard Hinault, ça et l’Irlande, je me suis régalé, mon reflex Nikon en mains, dans des conditions parfois difficiles mais avec un moteur carburant à la passion. Et puis encore une chose. J’ai été étrangement zen pendant ces quelques jours, je pense que ça, c’est l’Irlande. Si vous êtes passionné de vélo, si vous aimez rouler dans des paysages somptueux, découvrir un pays authentique, rencontrer des gens vrais et sincères, si vous voulez trouver une autre respiration, un autre tempo, faire une pause bénéfique dans votre vie, je vous donne rendez-vous en Irlande, pour le Tour de Connemara, en 2014. Parce que, si Dieu le veut, j’y serai. Parce qu’entre ce pays et moi, désormais, il y a quelque chose. Comme quelques mots en gaélique, gravés en moi. Éire go deo. Irlande pour toujours.

Hervé « Harvey » LE GALL

photographe

lien: www.zetland.com

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