4ème de cette 16ème étape remporté par Caleb Ewan, Peter Sagan (Bora Hansgrohe) maillot vert bien installé sur les épaules a poussé un petit coup de gueule. La raison? La chaleur caniculaire qui frappe la France et le Tour comme sur Nimes où le thermomètre affichait plus de 40 degrés celcius. Il voudrait réduire la distance de certaines étapes, les délais, voire annuler, au pire des cas, des étapes de montagnes qui seraient dangereuses pour l’organisme selon le champion Slovaque. Avec ce coup de gueule, Peter Sagan sait très bien que des annulations ne se produiront pas mais il se sait écouter médiatiquement à travers le monde. Il demande à ce que le syndicat des coureurs (CPA), dont ils cotisent tous pour protéger leurs conditions, bouge et fasse un petit quelque chose pour protéger l’intégrité physique des coureurs. Il a même sous entendu que ses équipiers et lui même ne pourraient peut être pas continuer sous ses conditions extrêmes qui vont pousser les organismes encore plus loin vers leurs limites. Il s’est confié à CyclingNewsPeter Sagan
; » J’avais une bouteille pleine et une autre, et une autre, et une autre. C’était fou…Des températures comme celles-ci dans une étape de montagne, c’est un suicide ».
Il a averti que ce ne serait pas viable pour l’ascension de montagnes dans les Alpes à partir de jeudi. Les températures dans les Alpes devraient être légèrement inférieures à celles de Nîmes, mais resteront bien au dessus de la trentaine de degrés, car la vague de chaleur se prolongera jusqu’à la fin de la semaine.
« C’était bien aujourd’hui parce que c’était une étape plate, mais si nous allons à la montagne avec ce temps, ça va être très mauvais. Je pense que la CPA (Syndicat des coureurs pros) devrait faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi nous les payons quand il ne nous protègent pas. »
Sur chaque épreuve, le CPA est présent pour défendre les intérêts des coureurs.
A noter que durant les derniers championnats de France, les participants ont connu cette mésaventure. Plusieurs coureurs et membres de comités avaient alors protesté… en vain.