Julian Alaphilippe (Deceuninck Quick Step) va débuter sa saison sur le Tour de San Juan à la fin du mois. Le Français sait qu’il a placé la barre très haute pour la saison 2019 mais il ne veut s’imposer aucune pression, juste reprendre là où il s’était arrêté l’année dernière en si bon chemin… Lors de la conférence de presse de l’équipe à Calpe, CyclingNews a repris ses propos. Julian Alaphilippe;
« En regardant dans le rétro,on suppose que j’ai élevé la barre. Mais on remet le compteur à zéro. »
Vainqueur de la Flèche Wallone, du Tour de Colombie, de 2 étapes au Tour de France, de la classica San Sebastian entre autre, le Français a réalisé une superbe saison et a franchi un palier en rentrant parmi les meilleurs coureur du monde.
Julian Alaphilippe; « C’est vrai que j’ai fait un grand pas en avant l’année dernière. J’ai toujours été assez cohérent dans mes résultats, mais l’année dernière, il y a eu une grande différence. La Colombie était importante. Je n’avais jamais gagné une course aussi tôt. C’était bon pour le moral. Cela m’a donné confiance et m’a confirmé que ma pré-saison s’était bien déroulée. C’était une excellente façon de lancer la saison. Après je me suis vite battu, et j’ai atteint tous les objectifs que je me suis fixé. C’était une sorte de spirale où tout se passait bien et tout aboutissait… »
Quand on travaille dur, c’est la récompense
La patience, le temps et les efforts pour y arriver
« J’ai travaillé dur. J’ai toujours travaillé dur et j’ai toujours cru que je pouvais y arriver. Quand on travaille dur, c’est la récompense… Qu’il s’agisse d’un Monument ou d’une étape du Tour, vous ne gagnez pas tout de suite. Je me souviens de mon premier Tour en 2016, j’étais dans beaucoup d’échappées et je n’étais pas loin de gagner, mais il manquait quelque chose. Au fil des années, j’ai gagné ce qui me manquait, ce qui m’a permis de gagner au lieu de monter sur un podium. »
Une certaine pression pour faire mieux en 2019?
« Oui, c’est vrai que maintenant, naturellement, les attentes sont différentes. Il ne faut pas oublier que la saison dernière a été exceptionnelle pour moi. C’est difficile d’avoir des saisons comme celle-là chaque année. »
Après le bloc sud-américain, viendra le bloc italien avec la Strade Bianche et la doyenne des classiques Milan-San Remo et Tirreno-Adriatico au lieu de Paris-Nice. Puis ensuite le tour du Pays Basque, les Ardennaises avant d’attaquer le Tour du Dauphiné.
« Maintenant, on doit remettre les compteurs à zéro. La préparation pour la nouvelle saison est bien entamée, la première course n’est pas loin, donc je suis motivé et désireux de reprendre là où je me suis arrêté…En cyclisme, tout peut arriver. Tu peux tomber malade, tu peux te blesser, tu peux passer par des moments difficiles qui peuvent t’empêcher de réaliser une série de résultats à la suite. J’espère que je ne passerai pas par là cette année. Je travaille dur pour maintenir ma condition et progresser mon niveau.
La difficulté, après une saison comme celle-là, est de rester au plus haut niveau. Cela me motive vraiment, alors je vais travailler dur ..Cela semble être la seule chose que je peux dire. »