La Belgique, c’était une première pour Antoine Benoist. Et quelle découverte ! La ferveur d’un public passionné, l’ambiance d’un pays bercé par la discipline et la démence des circuits belges. Le junior du VCP Loudéac a su négocier la technicité du parcours de Kruibeke dans un premier temps, où il a signé une honorable seconde place. Le lendemain, il a combattu parmi les meilleurs de sa catégorie sur les terribles chemins de Zonhoven, reconnu comme un des circuits les plus durs au monde. Retour sur un séjour rempli d’émotions.
Antoine, quel était le but de cette virée en Belgique ?
A.B « L’objectif principal était évidemment de préparer au mieux les championnats d’Europe qui arrivent à grand pas. Après ça fait longtemps que j’avais prévu de m’inscrire sur ces courses en Belgique. »
Avec qui tu es parti ?
« Je suis aller personnellement, avec mes parents. Avec moi il y avait Mickaël Crispin (Cross Team by G4) et également Florian Richeux (Team Pays de Dinan). »
Tu as entamé ces deux jours par le Brico Cross de Kruibeke où tu termines second, une course bien négociée ?
« Oui je suis parti dès le départ, mais très vite j’ai eu un ennui mécanique et je suis alors descendu à la 8ème place. Ensuite je suis revenu et j’ai fait une belle remontée pour finir second. Le parcours était très gras, j’aime bien ce genre de circuit. Le vainqueur Thomas Pidcock était costaud, mais je pense qu’il y avait moyen d’aller le chercher. »
Tu as enchaîné le lendemain à Zonhoven, un circuit très sélectif où tu termines 6ème..
« Je ne visais pas le même résultat que la veille. Le sable, c’était une première pour moi et même si j’aime ça c’est assez spécial. Au final j’accroche une 6ème place, satisfaisante. Il faut savoir que beaucoup de choses changent en Belgique. Les circuits sont différents, l’organisation des courses est différente, tout comme le niveau. Et le public est dingue, il font vraiment beaucoup de bruit, c’est la Belgique quoi ! »
Tu as pu rencontrer des coureurs professionnels ?
« Oui et j’ai pu faire une photo avec Mathieu van der Poel ! Même si ce n’est pas la première fois que je les voyais, c’est toujours sympa de pouvoir les approcher. Ces gars là ce sont des machines ! »