Comme son grand rival ASO qui s’occupe du Tour de France avec des départs en Irlande, Angleterre, Pays Bas etc.., la société RCS veut faire de son Giro d’Italia le plus grand des tours. Le site www.cyclingnews.com a enquêté sur cette « rumeur » qui semble loin d’être irréelle. Selon la « Stampa » qui s’est procuré un rapport détaillé, le Giro d’Italia pourrait commencer au Japon en 2018, avec quatre étapes organisées dans la zone de Shizuoka à l’est de Tokyo, y compris l’ascension du le mont Fuji, la plus haute montagne au Japon qui culmine à 3.776 mètres d’altitude.
Toujours selon la Stampa, le directeur de course Mauro Vegni a apparemment déjà voyagé au Japon, avec une sorte d’accord provisoire peut-être déjà en place. Un contrat final pourrait même être signé dans les prochaines semaines.
Il semble que la principale agence de publicité japonaise Asatsu-DK (qui brasse un énorme chiffre d’affaire) est impliqué dans les plans pour que le Giro d’Italia vienne au Japon et devrait aider à financer les coûts par les principaux sponsors. Aussi impliqué Enzo Cainero, l’organisateur de l’événement de la région du Frioul, qui a souvent aidé à organiser les étapes du Giro d’Italia pour des arrivées sur le Monte Zoncolan. Monte Zoncolan et le mont Fuji sont jumelés justement et cette même agence organise déjà une épreuve comme la Zoncolan-Fuji Gran Fondo en Août.
Le cyclisme professionnel est très suivi au Japon, avec notamment le Giro d’Italia retransmis en direct à la télévision et ces coureurs qui voyagent dans le pays en fin de saison pour la Japan Cup, course rivale française organisée par ASO justement, le grand rival de RCS sport
Mauro Vegni (Directeur du Giro) à cyclingnews: » Il y a toujours beaucoup d’intérêt dans le Giro d’Italia et je ne vais pas nier qu’il y a eu des contacts avec des gens au Japon, mais il est très prématuré de dire si quelque chose va se faire pour l’instant. »
La Stampa rapporte que le budget total pour l’organisation au Japon serait près de 35 millions d’euros, chaque équipe en compétition serait susceptible de recevoir une prime comprise entre 250.000 et 500.000 euros pour les convaincre d’accepter le transfert de 14 heures au Japon. L’organisateur local de la Grande « Partenza » aurait eu un budget total de 13 millions d’euros, RCS Sport couvrant la majeure partie du coût des équipes pour aider la logistique
Article de cyclingnews
http://www.cyclingnews.com/news/2018-giro-ditalia-could-start-in-japan
Affaire à suivre