Remco Evenepoel a attendu tout l’hiver avec impatience de prendre le départ de Paris-Nice. Cette épreuve par étapes est un test pour le champion de Belgique qui s’attend à une belle bagarre. Il a un objectif: succéder à son compatriote Franck Vandenbroucke, le dernier vainqueur Belge en 1998
Remco Evenepoel sur Sporza: « Le plateau sur Paris Nice est extrêmement important avec des gars comme Roglic, McNulty, Vine, Almeida, Vlasov. Aussi Bernal, Rodriguez… Je peux continuer à citer des noms. Ce n’est pas une blague ici.
La semaine prochaine, ce sera un parcours assez varié, avec un dernier week-end très difficile et des arrivées tout aussi difficile. Mais avant ça, il y aura aussi un beau contre-la-montre par équipes. Je pense qu’il va y avoir des feux d’artifice ici toute la semaine. »
Objectif?
« Gagner une étape, ce serait bien de toute façon. Mais nous sommes ici avec une équipe pour le classement général et vous ne visez que principalement cet objectif. Ce ne sera peut-être pas forcément pour cette année, mais on préférerait bien sûr.
Il y a beaucoup d’opportunités cette semaine, y compris sur le contre-la-montre par équipes. Nous avons une équipe très forte. Avec des équipiers comme Lampaert ou Moscon, on peut livrer bataille. Mais rien ne sera facile cette semaine.
Le dernier Belge qui a pu gagner ici est Frank Vandenbroucke (en 1998). Ce serait bien d’être de lui succèder. Seuls les très grands noms gagnent ici. Dans mon plan de carrière, c’est une course que je veux avoir »,
Quel est le scénario idéal cette semaine ?
« Traversez les 2 premiers jours puis faire un fantastique contre-la-montre par équipe. Ensuite, nous verrons qui deviendra le leader du général. Si ca marche, alors il nous faudra consolider le maillot de leader, remporter une autre victoire d’étape et tenter de monter sur le podium final et en jaune à Nice. Ce serait une semaine réussie. »
La nervosité du peloton, le danger
« Il y a plus de mobilier urbain ici en France et l’asphalte sur la route est également différent. Il y a aussi plus d’attention médiatique en France. Il y aura plus de pression donc. Je m’attends aussi à des finals plus nerveux. Cette nervosité ne m’est pas forcément nécessaire, mais c’est important pour moi de courir en France. Maintenant, commencer par Paris-Nice puis le Dauphiné en amont du Tour. C’est un bon début. J’ai J’attendais Paris-Nice avec impatience tout l’hiver. Je suis content que ce soit maintenant. »