Tom Pidcock a quitté le team INEOS Grenadiers pour le team Q36.5 Pro Cycling. Un saut audacieux sans certitude pour les courses WorldTour. Lors de la coférence de presse à l’hôtel Suitopia à Calpe, Pidcock était de très bonne humeur, plaisantant avec les différents journalistes .
Le Britannique a choisi la proteam alors que les grosses écuries telles Red Bull-BORA-hansgrohe et surtout Visma Lease a Bike lui faisait des yeux doux.
Tom Pidcock: « Dès la première rencontre, mon cœur a décidé que j’irais ici, dans cette équipe. Mais mon esprit en a longuement débattu. La différence résidait principalement dans la confiance en moi et dans notre vision commune du succès. De plus, j’ai ici la liberté de faire les courses que je souhaite (dont les cross et le VTT). Maintenant que j’ai fait mon choix, je pense que c’était la bonne décision à 100 %. Cette équipe comprend des personnes parmi les meilleures dans leur domaine avec lesquelles j’ai eu le plaisir de travailler. »
Pidcock est désormais le leader absolu dans une équipe où de nombreux coureurs sont de moindre calibre.
» Pourquoi ai-je voulu partir ? Je ne pense pas que les choses se soient déroulées comme prévu chez INEOS Grenadiers, ou du moins comme je l’avais imaginé. La meilleure solution était de décider ensemble de mettre fin à notre contrat. Il n’y a pas eu de moment précis où j’ai pris la décision. Je ne pense pas que ce soit un secret, la dernière année a été difficile. Pour moi, mais aussi pour INEOS Grenadiers. Notre relation était fragile.
Pourquoi est-ce que ça s’est terminé comme ça ? Pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai beaucoup de mal à répondre à cette question. Je mis tout ça derrière moi. Sachez qu’INEOS Grenadiers était ma deuxième famille. J’en garde des souvenirs fantastiques. Mais maintenant, je suis pleinement concentré sur cette équipe. Ce n’est pas une réponse toute faite. Je suis vraiment doué pour laisser les choses derrière moi. INEOS a ses motivations et ses objectifs, qu’elle souhaite atteindre d’une certaine manière. En fin de compte, c’était une décision logique pour moi de partir »
Le noeud du problème était que direction de l’équipe INEOS Grenadiers souhaitait que Pidcock se concentre uniquement sur la route. Alors que le Britannique aurait indiqué dans son ancien contrat qu’il pouvait également faire du VTT et du cyclo-cross, disciplines qu’il affectionne le plus.
Pidcock débutera sa saison sur l’AlUla Tour fin janvier, la Ruta del Sol en février puis sur le Circuit du Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne lors du week-end d’ouverture.
«Ces courses sont désormais confirmés. Ne pas être sûr de certains certaines est une situation nouvelle à laquelle je dois m’habituer. Mais nous avons une idée raisonnable de ce à quoi cela ressemblera dans ses grandes lignes. Espérons qu’il y aura un autre bloc italien en mars. J’aimerais vraiment rouler sur ça.
Le Britannique fait référence aux Strade Bianche, Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo. C’est l’ombre qui plane comme une couverture sur son programme.
« Le plus gros point d’interrogation est le Giro d’Italia. Nous le saurons bientôt. Tout le monde sait que j’aspire à gagner les plus grandes courses. Pour l’instant, je me concentre sur les classiques d’un jour. Quand on fera le Giro, je repartirai donc dans un état un peu moinsLorsque nous ferons le Giro, je serai donc un peu moins en forme au départ, donc je viserai des victoires d’étapes. Si nous sommes également autorisés à courir sur la Vuelta a España à la fin de l’année, nous devrons voir ce que nous ferons là-bas. On en est encore loin pour l’instant «
Pas de Tour de France,
Pidcock était pourtant présent à la présentation du parcours de la Vuelta fin décembre. Quelque chose qui pourrait jouer un rôle dans la distribution des wild-cards plus tard cette année.
« Il y a de nombreux facteurs qui déterminent quelles seront mes ambitions sur la Vuelta. En termes de soutien de mes coéquipiers et aussi à mes ambitions personnelles. C’est vrai que deux Grands Tours en un an, ce ne serait pas mal pour moi. L’idée pour l’instant est d’essayer de voir jusqu’où je pourrais aller au classement, afin de revenir sur le Tour à l’avenir. Je suis assez content de ne pas avoir à faire le Tour de France pendant un an, puis de revenir avec une nouvelle motivation.
Pourtant, il n’y a aucune course que Pidcock souhaite vraiment gagner l’année prochaine.
» « Je nomme la course que je veux gagner qu’après l’avoir gagné (rires). Mais pour être honnête, j’ai l’impression qu’il est très facile de faire de 2025 un succès. Je sais dans quel défi je me suis engagé. Nous avons quelque chose à construire ici chez Q36.5 Pro Cycling. Désormais, tout est en plus. Nous connaîtrons le succès rapidement car nous disposons d’un groupe de coureurs et d’un staff fantastiques. Si nous espérons gagner beaucoup cette année, ce serait déjà un succès. Je n’ai aucune attente pour le moment et c’est agréable parfois. Alors écrivez de cette façon : nous n’avons rien à perdre et tout à gagner. »
Les coureurs du team Q36.5 Pro Team
Enekoitz Azparren Irurzun
Xabier Mikel Azparren Iruzun
Matteo Badilatti
Sjoerd Bax
Gianluca Brambilla
Walter Calzoni
Marcel Camprubi Pijuan
Fabio Christen
David De La Cruz Melgarejo
Mark Donovan
Frederik Frison
David Gonzalez Lopez
Damien Howson
Emils Liepins
Kamil Malecki
Matteo Moschetti
Giacomo Nizzolo
Nicolo’ Parisini
Joseph Pidcock
Tom Pidcock
Jannik Steimle
Rory Townsend
Milan Vader
Harm Vanhoucke
Nickolas Zukowsky
Ploegleiders
Alexandre Sans Vega