Dans le Poggio, l’ultime ascension de la journée, Mathieu van der Poel (Alpecin Deceuninck) a été au charbon par deux fois sur les attaques de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Mais en ramenant Pogacar, il a aussi ramené le groupe des poursuivants où se trouvait son équipier Jasper Philipsen.
La victoire était le but du tem Alpecin, Mathieu van der Poel s’est donc changé du rôle de leader à celui d’équipier. Quand Tom Pidcock a attaqué dans le dernier kilomètres, MVDP s’est mis à la planche pour aller le chercher.
MVDP: « »Tout le monde s’attendait à ce que cela aille très vite dans la Cipressa (l’avant-dernière ascension, ndlr), mais l’équipe UAE n’était pas très organisée. J’étais là où je devais être dans le Poggio. Tadej a creusé un petit trou, donc j’ai dû réagir. C’était difficile. J’espérais évidemment arriver jusqu’à l’arrivée avec lui, mais les jambes n’étaient plus très fraîches.
Après la descente du Poggio, j’ai vu que Jasper était encore dans le groupe. Il m’a dit qu’il avait encore de bonnes jambes, donc j’ai su quoi faire. J’aurais peut-être pu sprinter moi-même, mais soyons honnêtes: s’il me dit qu’il a de bonnes jambes, je le crois. Et il l’a prouvé par la suite
C’est une course très difficile, surtout lorsque comment les ascensions des capi. Mais je me sentais très bien. Pas avec les jambes de l’année passée, mais ce n’est de toute façon pas ce que j’espérais. Nous pouvons être très fiers de nous imposer à Sanremo deux années de suite avec l’équipe. »