Après un raid en solitaire de 81 kilomètres sur sa première course de la saison, Tadej Pogačar (UAE) a remporté pour la deuxième fois les Strade Bianche. Les conditions difficiles ont joué un rôle dans son choix d’attaquer tôt.
Tadej Pogacar: « Pourquoi j’ai attaqué si tôt? Je ne sais pas. La course a été très difficile dès le départ. Ca l’a rendu très sélective très tôt. Je pense que personne ne s’attendait à cela. Il y a eu une tempête de grêle près de Santa Marie, où les conditions étaient très difficiles. Il ne restait également que 25 coureurs.
Pogačar avait également demandé à ses coéquipiers de durcir la course.
« Tim Wellens, Isaac Del Toro et le reste de l’équipe ont rendu la tâche très difficile, à ce stade, nous ne pouvions rien voir. À ce moment-là, j’ai décidé d’attaquer et je savais que cela prendrait beaucoup de temps. Mais quand j’avais fait l’écart, je voulais aller jusqu’au bout.
81 kilomètres de raid en solitaire
» Je me sentais très bien au début, puis l’équipe a fait du très bon travail, mais c’est devenu une course très difficile bien avant l’arrivée. Et même quand il pleuvait beaucoup, je me sentais bien. J’avais alors aussi en tête d’attaquer fort et de me lancer dans un solo. La première course de la saison est toujours difficile mentalement, car on ne sait jamais si la forme est bonne. Mais j’ai passé un bon hiver et j’ai travaillé encore plus dur pour ma première course. Cela valait vraiment le coup. »
Pogacar a également été interrogé sur le statut des Strade Bianche. Est-ce un monument ou pas ?
« Je ne sais pas. C’est une belle course, mais je ne connais pas trop les règles de classifications des monuments en cyclisme. Les Strade Bianche ne sont pas si anciennes, mais elles ont du charme et sont très populaires. On peut dire que cette course est l’une des plus difficiles et des plus belles »,