Thomas De Gent (Lotto Dstny) fera ses adieux au cyclisme professionnel à la fin de l’année 2024, mais cela ne veut pas dire qu’il raccrochera complètement son vélo. Le Belge espère poursuivre encore quelques années mais au niveau continental. « Purement pour le plaisir », a-t-il déclaré lors d’une interview avec le journal Het Nieuwsblad.
De Gendt a annoncé il y a quelques jours via les réseaux sociaux qu’il ferait ses adieux à la vie professionnelle fin 2024.
« Cela me trottait dans la tête depuis plusieurs années. J’essayais de déterminer quel était le bon moment ». Je ne pense pas que je serai aussi motivé à l’avenir pour me mettre sur des rouleaux ou faire du vélo dehors les jours de pluie.
Je ne pense pas non plus que je me sentirais à l’aise de prendre la place d’un jeune et je n’ai pas envie de trop insister sur un nouveau contrat. En fin de compte, j’aurai 38 ans en novembre de l’année prochaine. Et puis il y a aussi sa situation familiale. Depuis la période de quarantaine, pendant laquelle je suis resté à la maison pendant trois à quatre mois, les enfants ont eu beaucoup plus de mal à me dire au revoir. Une semaine séparé est encore possible, mais pas pour un grand tour car c’est trois à quatre semaines. Ils en souffrent aussi. Vous en tenez compte dans la prise de votre décision. »
Sa décision d’arrêter le cyclisme professionnel après 2024 est certaine à » 99 % », mais De Gendt aimerait continuer à courir à un niveau inférieur, comme celui des « conti » ou en VTT et Gravel
« Je prends ma retraite au niveau professionnel, mais autant continuer au niveau continental. Je veux continuer à faire beaucoup de vélo. Avec l’un de mes meilleurs amis, Willem Wauters, nous souhaitons participer à de nombreux événements VTT. Comme le Cape Epic en VTT ou les courses de gravel n Amérique.
Courir en Asie
« J’aimerais aussi courir en Asie. Taiwan, Thaïlande, Indonésie, Corée du Sud… Juste pour le plaisir. Une quarantaine de jours de courses par an. De nombreuses équipes continentales souhaitent recruter un coureur européen pour certaines courses par étapes dans cette partie du monde. Lors du Tour de Langkawi en Malaisie, j’ai constaté que les petites équipes continentales asiatiques étaient bien organisées
Raymond Kreder, un de mes anciens coéquipiers, a roulé pour l’équipe japonaise Ukyo cette année. Ils le laissent tranquille la moitié de l’année. De temps en temps, il vient participer au Tour du Japon, de Thaïlande et de Taiwan. C’est une expérience que je souhaite également acquérir. Cela élargit vos horizons. En Asie, il y a toujours une atmosphère différente et détendue. Passer deux ou trois ans ainsi me semble être une bonne idée.
Ou dans une conti ou un club Belge
« Si cela ne fonctionne pas pour l’Asie, j’espère qu’une équipe continentale nationale ou un club participera à certaines courses, mais l’intention n’est pas que je coure en élite toute l’année. Par contre, je ne sais pas s’il est sain de dire tout d’un coup : boum, bang, c’est fini, après toutes ces années à vélo ! »