On ne sait pas grand chose de la fusion éventuelle entre les équipes Jumbo Visma et Soudal Quick Step. Il en est de même pour Remco Evenepoel. Ce dernier a accordé une interview au Het Laatste Nieuws à ce sujet et à son état d’esprit avant d’aborder le Tour de Lombardie.
Remco Evenepoel: “Maintenant, ça va. Parce que nous ne savons rien. Je ne sais que ce que vous savez. Ce que vous écrivez. Nous n’avons aucune information. Et nous n’avons donc pas de réponses non plus. Pour l’instant, il n’y a que des points d’interrogation, pour tout le monde. Tout ce que nous pouvons faire, c’est attendre et voir. Et espérer que tout se termine bien. Nous ne pouvons pas estimer ce qui nous attend dans les dix jours ou les deux semaines à venir. Nous verrons…
Une pression en plus avec cette « affaire »?
« J’essaie de ne pas m’en préoccuper, de ne pas y mettre d’énergie négative. Car je veux utiliser toute mon énergie pour la course. Je suis ici pour atteindre mon dernier grand objectif de la saison, le Tour de Lombardie. C’est ce qui me préoccupe le plus. Samedi, nous devons faire ce pour quoi nous sommes connus: rouler le plus dur possible. Et essayer d’obtenir un bon résultat. Il y a des raisons de paniquer et de stresser, mais il vaut mieux garder cela pour la fin de la saison.”
L’ambiance?
« L’ambiance est un peu bizarre. Certains ne le vivent pas de la même manière que d’autres. Moi-même, j’ai vécu des choses dans ma carrière. Je sais ce que c’est que d’être sous pression. Mais d’autres gars n’ont pas encore ressenti cette pression, ils ont plus de mal à l’accepter. Nous devons simplement continuer à faire de notre mieux. C’est tout ce que nous pouvons faire.”
Son avenir?
“Le 16 octobre est la date limite, n’est-ce pas (rires) Le fait est que vous pouvez signer n’importe où jusqu’au 31 décembre. Il n’y a donc pas d’urgence. L’hiver est encore long. Mais d’un autre côté, il ne l’est pas non plus (…) le flou sur l’avenir n’est donc pas très agréable. Mais pour l’instant, voyons d’abord ce qu’il en est.”