Pour la première fois depuis qu’il est professionnel, Arnaud De Lie (21 ans) fait partie de la sélection belge aux Championnats d’Europe et il prend le départ avec de grandes ambitions. Même la maladie qui l’a empêché de participer à la Super 8 Classic la semaine dernière n’a pas pu changer sa motivation.
Arnaud De Lie au Het Nieuwsblad: « C’est du passé. C’ était dû au décalage horaire et à la climatisation constante au Canada. Je ne me sentais pas à 100 pour cent. Mais entre-temps, je me suis encore bien entraîné à plusieurs reprises. Je ne dirai pas que j’ai à nouveau les jambes du Canada, mais cela ne fera pas beaucoup de différence. »
Coleader avec Wout van Aert: «C’est toujours un honneur. Regardez le bilan de Van Aert et vous en savez assez. Tout le monde peut dire que nos qualités sont quelque peu similaires, mais il existe quand même une différence. La façon dont il grimpe ou peut faire du contre-la-montre, je ne peux pas le faire. »
Tactique de prévue entre les deux leaders? Se sont ils parlés à ce sujet?
« Pas vraiment. Aussi parce que je ne suis ici que depuis jeudi. Il n’y a pas encore eu beaucoup de temps. Et pendant la reco, j’étais heureux de pouvoir rester dans sa roue. Mais quand on parle, c’est en néerlandais. Ne serait ce que par respect pour lui. Et concernant la course : le plus important, c’est qu’un Belge gagne.»
Si tous les deux arrivent au sprint du peloton?
« Si nous sommes toujours tous les deux devant dans le final, il faudra être honnête. Qui se sentira le mieux ? Qui mènera l’autre ? Mais attendons de voir ce qui se passe tout d’abord. Il y a tellement de scénarios possibles dimanche…
Ce sera une course très rapide, technique, difficile à contrôler. Le choix d’un poste devient crucial. Si vous n’êtes que trentième ou quarantième à chaque passage sur la montagne VAM, vous perdrez toujours dix à quinze secondes qu’il vous faudra combler. Comptez tous les tours ensemble et vous en êtes déjà à une minute. Cela vous coûte beaucoup d’énergie. D’ailleurs, dans la dernière montée vers l’arrivée ça va tellement vite qu’il faut être parmi les trois premiers au pied pour avoir une nouvelle chance. Ensuite, progresser est très difficile. Maintenant : je pense que nous allons avoir un parcours difficile. Je ne m’attends vraiment pas à un sprint massif avec quarante hommes ici. Dix ou vingt personnes seront plus réalistes. »