Jusqu’à hier en fin d’après midi, il était le dernier vainqueur Néerlandais d’un championnat du monde en 1985 , Joop Zoetemelk (76 ans) a regardé la victoire de son jeune compatriote Mathieu van der Poel; 38 ans après lui, depuis son écran tv à Germiny l’Eveque, en France.
A ses débuts de coureur pro, Zoetemelk avait été équipier du grand père de Mathieu van der Poel, Raymond Poulidor. Il avait même terminé 2ème du tour de France 76 devant Poupou; tour remporté par Lucien van Impe
Il s’est confié au Het Nieuwsblad « C’est très spécial, et il était temps que ça arrive. J’ai adoré! C’était une super course, on a vu 100 kilomètres de bataille. Beaucoup d’autres coureurs diront que ce n’était pas un parcours digne d’un championnat du Monde, mais pour des spécialistes comme Van der Poel et Wout van Aert, c’était parfait.
Petite frayeur lorsque MvdP a chuté sur la route détrempée à 16,5 kilomètres de l’arrivée
« La première chose que vous vous demandez, c’est à quel point c’est grave. On pouvait voir qu’il était battu, mais quand il est revenu sur son vélo assez rapidement, j’ai su qu’il n’était pas trop mal. Mais il faut aussi s’occuper du matériel. On voit dans tout à un tel moment que c’est un crossman, parce qu’ils sont habitués à faire face aux problèmes Dans un moment comme celui-là, on ne pense qu’à une chose : je dois continuer. Alors vous attrapez immédiatement votre vélo.
« Vous pouvez maintenant voir qu’il a principalement couru le Tour pour être bon à ce championnat du monde. Quand ce garçon a décidé de quelque chose, il réussit souvent. On l’a vu cette année sur Milan-Sanremo et Paris-Roubaix. Et le fait que le titre de champion du monde lui ait glissé entre les doigts en trois tentatives ne l’a pas non plus déconcerté. Vraiment, je trouve que c’est vraiment beau et je vais boire une grande coupe de champagne. J’en ai encore la chair de poule »