Déjà acteur combatif de la 18ème étape hier et élu le plus combatif justement, Victor Campenaerts (Lotto Dstny) a remis le couvert sur la 19ème et de nouveau il a été réelu le plus combatif de cette étape, du rarement vu sur le Tour de France. Aujourd’hui, 21 juillet, c’est la fête nationale en Belgique et Campenaerts aurait tant aimé offrir une victoire en jour ;
Et pour ça, le Belge a attaqué dès que Christian Prudhomme a agité le drapeau pour le départ de cette étape.
Victor Campenaerts sur Sporza: « »Le départ a été très animé. Nous sommes partis avec un groupe, mais cela n’a apparemment pas plu à beaucoup d’autres équipes.
Nous avons dépensé beaucoup d’énergie au début, et ensuite on s’est retrouvé avec plus de vingt coureurs qui nous ont rejoints beaucoup plus frais que nous.
C’est ainsi qu’une trentaine d’hommes se sont joints à nous, mais malheureusement aucun membre de l’équipe n’en faisait partie. J’ai alors su avec certitude que si ces gars-là rejoignaient l’équipe, je ne gagnerais plus.
J’ai tout de même essayé de créer un nouveau scénario ‘C’est pour cela que j’ai voulu anticiper, avec Simon Clarke qui est un ancien coéquipier. Mais quand je me suis retrouvé tout seul, puis que Mohoric, O’Connor et Asgreen m’ont rejoints dans la côte, mes jambes ont explosé ».
Si j’avais pu survivre à la montée, j’aurais pu sprinter pour la victoire. Mais j’avais mis trop d’énergie dans cette échappée qui n’a pas abouti. »
Quand le journaliste de Sporza lui demande comme fait il pour donner autant, le Belge répond; « J’embrasse la douleur (rires) »