Thomas De Gendt (Lotto Dstny) et Jelle Wallays (Cofidis) ne sont pas sur le tour de France. Les deux amis sont sur les routes mais en mode cyclo. Ils sont partis de la ville natale de De Gendt, Semmerzake, pour rejoindre Calpe en Espagne, un roadtrip de 12 jours
Thomas De gendt à Sporza: » Aujourd’hui, c’est le huitième jour et nous sommes quelque part en Andorre. Nous sommes donc à peu près aux deux tiers de notre parcours. Jelle Wallays (pro chez Cofidis) était heureux de rouler avec moi pendant 12 jours. Je peux donc heureusement partager ma misère avec quelqu’un.
C’est assez dur. Nous pédalons avec 15 kg de bagages. Quand c’est plat, ce n’est pas trop grave, mais hier, il y a eu une montée avec des pentes de plus de 10 %. Là, c’est très dur. C’est alors que j’ai maudit ces bagages. Ce n’est donc pas une course du dimanche. La première fois avec Tim Wellens, c’était 6 jours, puis j’en ai fait une de 4-5 jours et une de 3 jours. 12 jours, c’est beaucoup plus difficile
En 7 jours, nous avons déjà pédalé 43 heures au total. J’ai vérifié et lors de ma semaine la plus difficile, au Giro, j’ai fait 42 heures. Bien sûr, à un rythme plus lent, ce n’est pas le niveau du Tour. »
« La nourriture ? Il y a des frites de temps en temps »
Bien que De Gendt et Wallays aient souffert pendant 7 jours sur le vélo, ils ont aussi beaucoup apprécié cette liberté et prendre leurs tmpes pour admirer les paysages
« La liberté est extrêmement relaxante. Alors que pour nous, le vélo est souvent lié au stress, nous pouvons désormais planifier nos propres itinéraires, choisir où nous dormons, quand et ce que nous mangeons. C’est pourquoi je n’affiche pas toujours la nourriture. Mais il y a déjà des frites parfois (rires)
Un autre avantage est que l’on peut aussi admirer les paysages tranquillement. Nous avons déjà traversé cette région dans le Dauphiné, mais c’est toujours la roue arrière de votre prédécesseur que vous voyez.
De nombreuses montées ont été franchies pour la première fois et nous avons également traversé de nombreux villages magnifiques. Nous roulons souvent sur de petites routes de ferme où vous ne seriez jamais venu lors d’une course. »
Suivent ils le tour de France?
» Quand nous nous arrêtons, nous regardons la situation de la course et nous essayons également d’arriver juste avant l’arrivée des étapes