La sécurité des cyclistes est toujours au premier plan. C’est ce qui s’est passé une fois de plus aujourd’hui au Tour des Pyrénées en France. Alors que le peloton féminin avait déjà protesté hier et avant-hier contre les conditions de sécurité déplorables sur la course, l’UCI a décidé aujourd’hui de ne pas autoriser le déroulement de la troisième et dernière étape.
Des voitures roulant sur le parcours et des coureuses qui mettent pied à terre pour protester contre les conditions de course dangereuses. Le résumé des deux premières étapes du Tour des Pyrénées n’a pas grand-chose à voir avec une course pro.
Les problèmes de sécurité lors des deux étapes ont été énormes. Plusieurs véhicules étrangers à la course se sont retrouvés sur le parcours et, hier, l’étape a été neutralisée après 24 kilomètres.
Après la neutralisation, et une nouvelle série de problèmes, plusieurs équipes du peloton ont finalement choisi d’abandonner comme le team Jumbo-Visma ou celui d’UAE
« La sécurité a laissé à désirer. Les coureurs ont estimé qu’il n’était plus responsable de rouler aujourd’hui », a-t-on appris aujourd’hui dans le camp de Jumbo-Visma.
Un peu plus tard, l’UCI a annoncé l’annulation de la dernière étape « pour garantir la sécurité des coureurs ». Cette décision a été prise après consultation du syndicat des coureurs, des équipes et de l’organisation.
La victoire finale revient à Marta Cavalli (FDJ-Suez), qui s’est imposée hier à Hautacam et a immédiatement pris la tête du classement général. L’Italienne devance Ashleigh Moolman, Antonia Niedermaier et Cecilie Ludwig Uttrup.