La nouvelle série Netflix « Tour de France : Unchained (Tour de France au coeur du peloton) est sortie aujourd’hui, 3 semaines avant le Grand Départ au Pays Basque. Un bon timing pour attirer encore plus de spectateurs. Le cyclisme cherche avant tout à toucher un nouveau public avec des fans de sport qui découvrent la course, le Tour de France, pour la première fois.
Des sports comme la Formule 1 avec « Formula 1, pilotes de leur destin », le tennis avec Break Point ou le golf avec Full Swing avait testé et ont trouvé un nouveau public par ce biais.
Sur la série docu pour la cyclisme, où la musique tient un rôle important pour accentuer le drame ou la joie, on y voit principalement le Français Steve Chainel, pédagogue, qui explique exactement le monde du cyclisme et le Tour de France.
Steve Chainel: « Il s’agit de 21 étapes avec un vainqueur chaque jour. Et le coureur avec le fameux maillot jaune est le coureur avec le meilleur temps après les 21 étapes. (…)
Le cyclisme n’est pas un sport individuel. Il y a 22 équipes de huit coureurs qui travaillent ensemble pour faire gagner leur leader »
Chainel apparaît brièvement à l’écran dans chaque épisode pour expliquer une situation particulière, un choix tactique ou les « règles » du cyclisme. La présentatrice d’Eurosport Orla Chennaoui et l’ancien cycliste David Millar remplissent également ce rôle, même s’ils n’ont qu’un rôle modeste dans les trois premiers épisodes.
Plusieurs champions des 8 équipes choisies racontent aussi leurs courses et un peu leurs vies comme Wout van Aert, Jonas Vingegaard, Primož Roglič, Fabio Jakobsen, Thibaut Pinot et des managers comme Patrick Lefevere, Richard Plugge, Jonathan Vaughters, Marc Madiot, Grischa Niermann et Tom Steels
L’équipe de tournage de Netflix, qui a collaboré avec France Télévision, a aussi tourné dans les bus des équipes, lors des réunions avec la direction de l’équipe, dans les voitures suiveuses et dans les hôtels. Le parcours du Tour 2022 est largement représenté, bien que des étapes complètes soient zappées et que les chutes soient régulièrement mises en évidence. Pas seulement celles du Tour d’ailleurs, mais aussi cellesi du Tour de Pologne et de Paris-Roubaix, par exemple.
Il ne s’agit donc pas d’une « rétrospective » du Tour de France, car outre les images de la course, ce sont les histoires, à l’intérieur et à l’extérieur de la course, qui sont au centre du sujet. Les dilemmes et les contradictions sont également explorés (et parfois amplifiés) et la joie et la tristesse sont étroitement liées, y compris la musique qui joue un rôle important pour dramatiser certaines situations.