Mathieu van der Poel (Alpecin Deceuninck) aborde Milan-San Remo comme l’un des favoris. Mais le double vainqueur du Tour des Flandres sait que la victoire lui sera difficile. 3ème l’année dernière pour sa reprise de saison, il vise de nouveau le podium même si il sait qu’il n’est pas encore au pic de sa forme.
Mathieu van der Poel au Het Niewsblad: « C’est la meilleure preuve qu’il n’est pas nécessaire d’être le plus fort pour gagner cette course. Mais je préfèrerai avoir la forme pour le faire »
Sa forme avant demain?
« La semaine dernière, je n’aurais pas pu faire d’écart sur le Poggio. J’espère pouvoir le faire samedi. J’avais besoin de Tirreno pour retrouver le niveau car vous ne pouvez pas vous entraîner aussi dur. Ce n’était pas très bon et j’avoue que je ne m’y attendais pas. Mais ce n’était pas dramatiquement mauvais non plus
Milan-Sanremo est une course différente des Strade Bianche. Je l’ai prouvé l’année dernière. L’année dernière, j’ai terminé troisième immédiatement dès mon retour, cela ne fonctionnera jamais sur des courses comme Strade Bianche où vous n’êtes pas sur le podium si vous n’êtes pas top. Mais sur Milan-Sanremo vous pouvez »
Le Poggio?
« Chaque année, il est plus difficile de faire la différence sur le Poggio, qui se résume généralement à un sprint (…)
IL n’est pas réellement nécessaire d’être pleinement concentré durant les 200 premiers kilomètres, il faut juste en sortir indemne. C’est une fois que l’on entre dans la zone des Capi qu’il convient d’être vigilant.
Je fais ma propre course sur le Poggio et si je ne rends pas les choses difficiles là-bas, ce sera quelqu’un d’autre du team qui le fera. Le travail de Jasper est juste de passer le Poggio et cela n’a pas fonctionné l’année dernière. »
Le team peut jouer aussi la carte Jasper Philipsen
« S’il passe le Poggio avec moi et qu’il se sent bien, je crois qu’il a alors davantage de chances de gagner au sprint. On s’entend bien avec Jasper et, en course, nous n’avons pas besoin de beaucoup nous parler pour nous comprendre. Attaquer dans le Poggio ? Si ce n’est pas moi qui tente le coup, ce sera assurément quelqu’un d’autre. Jasper, lui, devra essayer de survivre à la Cipressa et au Poggio. ”
Objectif: un podium
« C’est vrai, mais je veux aussi me rapprocher de la victoire à Milan-Sanremo. C’est une course assez ennuyeuse, mais le final est mouvementé et rapide. C’est une belle course à gagner, mais c’est très difficile de l’accrocher dans son palmarès. . »