David Lappartient est un homme très occupé. Outre son mandat de président du département du Morbihan et de membre du Comité International Olympique, le Breton de 49 ans est aussi Président de l’UCI. Et dans ce cyclisme, il est optimiste quand à son avenir et à sa santé économique comme il l’a confié au journal le Télégramme.
Marc Madiot, contrairement au Breton, est inquiet quand à l’avenir du cyclisme. Il avait d’ailleurs déclaré un jour « Il n’en faut pas beaucoup pour se retrouver au départ du Tour avec seulement des équipes d’émirs ou de milliardaires » De la façon d’un homme politique, David Lappartient l’a légèrement taclé sur les colonnes du Télégramme
David Lappartient au Télégramme: « Marc dit parfois ce que tout le monde pense tout bas. Encore faut-il que ce soit la réalité. Aujourd’hui, la France a 4 équipes WorldTour, de beaux budgets (….) Que des milliardaires aient envie d’investir dans le vélo je trouve ça positif. il y a un attrait pour notre sport »
David Lappartient pense plutôt que la santé économique du cyclisme « ne se porte pas trop mal Le budget des WorldTour a augmenté de 10% entre 2022 et 2023 (…) »
Le boom du cyclisme féminin et notamment l’augmentation du salaire des coureuses dont il se félicite
« En worldTour féminin, le salaire annuel moyen est de 76 000 euros. Lors de mon élection, il était de 8 000 euros ».
L’avenir des courses?
« Des épreuves qui disparaissent, il y en aura toujours. Car elles n’ont plus les financements, qu’elles sont en bout de course ou que les organisateurs n’ont pas su passer la main. Mais je suis optimiste. Ca fait 25 ans qu’on s’inquiète les courses sont toujours là »
Pardon de le dire, mais on a aussi des peintres chez les agents, qui ne connaissent pas les réglementations
L’affaire du team B&B Hotels a mis pas mal de coureurs sur le carreau et certains se sont posés des questions sur le côté juridique. Qu’en pense t-il?
« Un coureur doit connaître ses droits. La plupart des agents, que faisaient ils? Pardon de le dire, mais on a aussi des peintres chez les agents, qui ne connaissent pas les réglementations. Beaucoup pensent que leur travail est terminé une fois qu’ils ont trouvé une équipe à leur coureur. Mais il y a tout un accompagnement à côté. Cette profession (agent) a besoin d’une réglementation plus forte »