L’Union Cycliste International (UCI) a proposé une suspension de deux ans (pour dopage) envers Toon Aerts. En janvier dernier, il avait été trouvé du Létrozole dans son organisme lors d’un contrôle. Bien que la dose soit relativement faible ( 2,4 nanogrammes par millilitres). Le lézotrole est sur la liste des produits interdits par l’AMA (Agence Mondial Antidopage).
Normalement, quand un coureur utilise un produit dopant, ce dernier est suspendu 4 ans. Mais cette fois ci, elle ne met que deux ans. Toon Aerts n’a pas été entendu non plus par l’UCI.
Le Belge conteste donc cette proposition. Il devra prouver que la quantité de létrozole trouvée dans son métabolisme est due à de la nourriture ou un complément alimentaire contaminé.
Toon Aerts (en larmes lors de la conférence de presse); : « J’ai reçu une lettre que personne ne voudrait recevoir
Je voulais effectuer mes premiers cross de la saison en Belgique il y a quelques semaines. Mais l’UCI me propose une suspension de deux ans. Ce qui signifie que je ne pourrai pas rouler cette saison. C’est une punition bien trop sévère, car je n’ai jamais pris de drogue volontairement.
Auparavant, je n’avais jamais entendu parler de ce produit en question. Avec notre équipe, nous avons cherché à comprendre. Jusqu’à aujourd’hui, je ne me suis toujours pas fait couper les cheveux pour les analyser. C’était l’enfer de dire ça à mes parents, ma petite amie, mon frère et tout le monde. Mais ils ont continué à me soutenir.
C’est une punition beaucoup trop sévère pour quelqu’un qui est honnête et peut déclarer en toute bonne conscience qu’il n’est pas un tricheur. Je n’ai jamais eu l’intention de me doper. »
Qu’est ce que le Lézotrole?
Peter Van Eenoo à Sporza: « Le létrozole est en fait un produit utilisé par les patients atteints de cancer qui sont en post-traitement. Mais c’est donc aussi un agent dopant potentiel. Il inhibe la dégradation de la testostérone et des stéroïdes anabolisants.
Ces produits sont évidemment très importants pour la construction musculaire et favorisent la récupération pendant les périodes d’entraînement intense ou lorsque de nombreuses compétitions se succèdent. »
En 2020, il y a eu 17 cas dans le monde. D’un autre côté, il y a eu 28 cas d’EPO, alors cela remet un peu tout en perspective. Le Letrozole revient assez souvent. »
Aerts déclare que le produit a pénétré dans son organisme à son insu.
« Il existe certainement des cas où des athlètes ont obtenu gain de cause auprès des commissions disciplinaires. Mais cela n’offre aucune garantie pour Toon Aerts. »