Après avoir terminé par une une très belle cinquième place dans la course élite masculine de Big Sugar Gravel samedi remporté par Russel Finsterwald, l’ancien pro Nicolas Roche a déclaré à Velonews qui allait lancer une équipe Gravel pour la saison 2023.
Le projet n’est qu’à ses débuts mais le champion irlandais a déjà le soutien des marques de premier plan telles Bianchi, Ekoi et Assos.
L’équipe comptera trois coureurs. Il y aura son petit frère Alexis Roche (ancien coursier chez Côtes D’Armor et UC Monaco) qui lui a fait découvrir le Gravel et d’une coursière qui n’a pas encore été choisie. Une quatrième place pourrait être ouverte dans les semaines et les mois à venir si un budget supplémentaire peut être obtenu.
Le team des frères Roche participera de 12 et 15 événements Gravel, compris entre les USA et l’Europe.
Nicolas Roche à Velonews: « Je vais constituer une petite équipe. J’ai complètement embrassé le monde du gravel, donc l’année prochaine je travaillerai toujours à la télévision et je poursuivrai mes engagements avec Trinity Racing (l’équipe de l’agent Andrew McQuaid), mais avec un peu de chance, nous ferons entre 12 et 15 courses entre la scène américaine et européenne. J’ai pensé que ce serait bien de former une équipe, pour pouvoir voyager et courir ensemble
Nous n’avons pas encore choisi la coureuse donc cette place est encore disponible.
J’ai commencé le gravier grâce à mon petit frère (Alexis) , donc il sera dans l’équipe et nous aurons aussi une femme dans l’équipe. Si nous pouvons obtenir un peu plus de sponsoring, nous aurons quatre coureurs. Ce n’est évidemment pas une équipe à part entière, mais nous partagerons cette expérience. Nous n’avons pas encore choisi la coureuse donc cette place est encore disponible. C’est difficile parce que beaucoup de femmes ont des équipes et qu’un certain nombre d’entre elles se concentrent encore sur la route, mais j’y travaille. Ce sera une équipe qui ne pense qu’à l’aventure ».
La différence entre la route et le Gravel
« Les courses sur gravier sont vraiment différentes de celles sur route. Un de mes amis chez SRAM m’a dit récemment que les courses de gravel ressemblent un peu à Zwift dans le sens où, même si le drafting n’est pas si important, quand vous êtes dans le groupe, vous êtes dans le groupe, mais quand vous êtes derrière le groupe, vous perdez des minutes, tout comme quand vous êtes sur Zwift. »