Le grand champion Philippe Gilbert tire sa révérence à la fin du mois d’octobre au terme d’une superbe carrière. Il a regardé le championnat du monde et la victoire de son compatriote Remco Evenepoel, dix ans après son titre en 2012. Il lui a alors adressé un message via Youtube, ainsi qu’à Patrick Lefevere
Philippe Gilbert: « On a regarde le championnat. On a vu l’attaque de Remco a 25 kilomètres. Il est parti il était très très fort. il a bien géré. On sait qu’une fois qu’il est parti, il se met en position contre la montre et il est très difficile à reprendre.
C’était une victoire émouvante, je vous avoue que je n’ai pas pu résister. Des larmes ont coulé quand il a franchi la ligne, c’était vraiment beaucoup d’émotions. Remco, je l’ai vu arrivé, je l’ai connu très jeune, c’était toujours un personnage très attachant, un mec entier, un vrai champion et là ce qu’il réalise à son âge, cette année, est exceptionnel déjà pour lui. Elle va marquer l’histoire du cyclisme avec une victoire à Liège-Bastogne-Liège, un monument de notre sport, puis une deuxième victoire à la Classica San Sebastian, la Vuelta en patron, il a construit cette victoire, il a gagné des étapes.
Remco, tu es un grand champion, je suis fier de toi, de ce que tu as fait et ce que tu continueras à faire pour le cyclisme belge et le cyclisme en général
Puis il est parti directement en Australie, il a eu la médaille de bronze aux Mondiaux de contre-la-montre. Il était très déçu de ce résultat, ca montre aussi son mental, beaucoup de coureurs se contentent parfois d’un accessit, une médaille; lui pas, seule la victoire compte. C’est là qu’on voit la différence entre les grands champions et les autres. Remco, tu es un grand champion, je suis fier de toi, de ce que tu as fait et ce que tu continueras à faire pour le cyclisme belge et le cyclisme en général parce que tu es un exemple pour tous. «
Puis on montrant ses liserés
« Regarde ces liserés, tu va les porter pendant un an, ca va ête magnifique. Tu vas des instants énormes, des émotions. »
Puis s’adressant à son ami et ancien patron Patrick Lefevere
« Patrick, gères le bien ce petit là parce que…il ira loin »