Les contrôles positifs au tramadol ont amené le Colombien Nairo Quintana (Arkea Samsic) à se voir retirer ses résultats du Tour de France. Ce dernier a fait appel au TAS mais l’UCI reste catégorique : la suspension a été bien appliquée. David Lappartient, président de l’UCI, s’est exprimé sur cette affaire.
David Lappartient à CyclingUpToDate: « On a le droit de faire appel de la décision donc je n’ai pas de commentaire à faire à ce sujet, cependant, nous avons pu trouver du tramadol à deux étapes différentes. Ce n’est pas une seule, mais deux. Quand on sait que le tramadol disparaît très rapidement, il est impossible qu’il n’ait été pris qu’une seule fois »
Le Tramadol est un analgésique qui n’est pas actuellement interdit par l’AMA (Agence mondiale antidopage), mais qui l’est par l’UCI, ce qui lui a valu non pas d’être suspendu, mais de perdre ses résultats – et ses points sur le Tour de France
Mais l’AMA vient de décider de l’interdire définitivement en 2024. Ce qui complique les affaires de Nairo Quintana.
« Le coureur prétend qu’il n’a jamais pris de tramadol, mais le tramadol n’est pas quelque chose que vous produisez vous-même et si vous avez du tramadol, cela ne vient pas directement de votre corps »
Nous avons été en mesure de trouver du tramadol à deux reprises, donc nous sommes assez confiants et les arguments que nous avons avancés lorsque nous avons pris la décision d’interdire le tramadol expliqueront également la raison pour laquelle nous avons pris l’autre décision (exclu du tour de France)