A 39 ans, Annemiek van Vleuten devient championne du monde, pour la 2ème fois de sa carrière, à Wollongong.
La Néerlandaise était pourtant blessée suite à sa lourde chute sur le contre la montre par équipes mixtes. Elle a pris le départ avec un coude cassée et était coéquipière. Mais dans le final, le cul sur la selle, elle a surprise les sprinteuses qui se regardaient dans le dernier kilomètre, comme le fit son compatriote Joop Zoetemelk en 1985.
Elle conclu une superbe saison après 2 Grands Tours (Giro et tour de France); Liège Bastogne Liège, le Challenge by la Vuelta, le Het Nieuwsblad entre autre.
A l’arrivée, elle n’arrivait pas à y croire
Annemiek van Vleuten: » « J’étais une équipière avec un coude cassé et maintenant je suis championne du monde. Je savais que c’était la seule chance. J’attendais juste le moment pour le faire et je m’attendais qu’elles reviennent sur moi, mais ça n’est pas arrivé ! Je n’arrive pas à y croire. En fait, j’attends le moment où quelqu’un vienne me dire que ce n’est pas vrai.
Je regardais constamment Marianne Vos dans les derniers instants. Je sentais qu’elles ne reviendraient pas. Je savais aussi que je ne pouvais pas sprinter avec mon coude cassé. J’ai dû attaquer de derrière. C’était la seule chance que j’avais. »
la douleur
. « La douleur était infernale. Je ne pouvais pas me mettre en danseuse , je devais rester assise tout le temps. A chaque montée, mes jambes ont explosé. J’avais un plan tellement différent avant mercredi (la chute)… Je voulais déjà attaquer sur le Mont Keira dans le premier tour. Mais ma course était complètement différente aujourd’hui. Marianne était la leader. J’étais une équipière avec un coude cassé et maintenant je suis championne du monde ! »
2 titres mondiales
« Les deux titres ont une histoire, mais ils sont très différents. Je ne savais pas si je devais porter mes boucles d’oreilles spéciales (offertes par son défunt père). Mais elles portent chance, alors je l’ai fait.
Après mon premier titre sur le Yorkshire, j’ai porté mon maillot arc-en-ciel l’année du COVID. Ce n’était pas la meilleure et la plus belle saison pour porter ce beau maillot. Maintenant, je vais pouvoir en profiter pleinement. »