Médaille d’argent aux derniers championnats du monde espoirs à Louvain, Biniam Girmay (22 ans) va prendre le départ chez les hommes élites cette année avec un statut de favori. Cette année, l’Erythréen a remporté Gand Wevelgem, une étape sur le Giro et plusieurs podiums comme sa 2ème place au Grand Prix de Wallonie et 3ème du dernier Grand Prix du Québec.
Biniam Girmay au Het Nieuwsblad: « Cela me donne un coup de pouce moral. Le championnat du monde est le rendez-vous de l’année, mais je m’y concentre autant que sur toutes les autres courses où je participe
J’ai couru beaucoup de courses similaires sur le WorldTour, comme au Canada, mais mon entraîneur m’a aussi fait m’entraîner durant cinq à sept heures à plusieurs reprises. »
Son statut de favori?
« Comme je l’ai dit, cela me donne le moral, mais bien sûr, cela a aussi un inconvénient. Je ne peux plus rien faire sans que tout le monde me regarde. »
le team Erythrée?
. Nous sommes six dans l’équipe, tous des pros. Et tout le monde est en forme. Seulement, ce n’est pas à nous de contrôler la course. Je pense que nous devons adopter une approche un peu plus tactique, comme l’année dernière à Louvain. »
Si nous nous retrouvons avec un ou deux coureurs dans le final, nous devons faire les bons choix. Natnael Tesfatsion (Drone Hopper – Androni Giocattoli), Amanuel Ghebreigzabhier (Trek-Segafredo) et Henok Mulubrhan (Bardiani-CSF-Faizanè) ont déjà prouvé qu’ils pouvaient gérer une longue course. J’attends d’eux qu’ils puissent m’épauler jusqu’aux deux derniers tours, qu’ils me mettent à l’abri du vent et qu’ils m’amènent occasionnellement à l’avant. Ce serait parfait. Après ça, c’est moi qui décide. »
Ses favoris pour dimanche?
« C’est une question délicate. Je ne crois pas qu’il n’y ait qu’un seul favori. Pour moi, il y en a d’autres. Van Aert, je le mets au premier rang. Derrière lui, Michael Matthews, qui cout dans son propre pays et bénéficie d’un parcours qui devrait lui convenir. Et Mathieu van der Poel est toujours là aussi. Ces types de coureurs sont des favoris partout. »
En cas de sprint?
» Après 270 kilomètres, ce ne sont plus seulement les jambes rapides qui font la différence. Il s’agit surtout de savoir qui est encore le plus frais. Je ne peux pas le dire pour l’instant.(rires) »