« C’est le cyclisme qui va au public et non l’inverse ». Hier, le Belge Dries De Bondt (Alpecin Fenix) a été l’un des acteurs de la 11ème étape du Giro. Parti seul à plus de 50 kilomètres du final, il n’a été rattrapé que peu avant la Flamme Rouge après une belle résistance. Après avoir terminé la cérémonie protocolaire et les interviews, l’ancien champion de Belgique se dirigeait vers le bus de l’équipe lorsqu’il a croisé un groupe d’enfants qui voulait absolument parler avec le champion et prendre quelques selfies. Alors que plusieurs auraient continuaient le chemin, éreintés par tant d’efforts, De Bondt est revenu sur ses pas et a pris le temps de faire des selfies et signer des autographes à tous les enfants. La classe !Dries De Bondt:
« »Ce n’est pas planifié mon attaque. Je l’ai fais après un manque de ravito. Nous étions du mauvais côté de la route avec l’équipe car les bidons sont toujours distribuées de l’autre côté. C’est pourquoi je suis allé en tête du peloton pour prendre de l’eau dans l’une des voitures d’équipe qui se trouvait un peu plus loin sur le côté. Puis ensuite, j’ai essayé de rouler à mon rythme. Cela n’a été possible qu’aujourd’hui grâce à ce vent arrière. »
Faire douter les sprinteurs
« J’ai essayé de choisir mon moment pour accélérer dans les derniers kilomètres afin de faire douter les sprinteurs. Je savais que ça allait être serré. Si tu ne tentes pas, tu n’as rien. Nous ne sommes venus ici que pour une seule chose : gagner des étapes. Mathieu (Van der Poel,) n’avait pas trop envie de se lancer dans un sprint massif aujourd’hui, alors j’ai essayé de sortir un autre tour de mon chapeau. Qui sait, ça pourrait marcher. Je n’ai pas tiré beaucoup de flèches sur ce Giro, c’était ma première. »
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