Le « Requin de Messine « Vincenzo Nibali (Astana Qazastan) disputera demain son 15ème Liège-Bastogne-Liège. 2ème en 2012 derrière le Kazakh Maksim Iglinsky 8ème en 2011 et en 2019 pour sa dernière participation, Nibali est heureux de retrouver ces Terres Wallonnes qui ont vu beaucoup d’immigrés italiens venir y travailler et s’installer par la suite. Nul doute que les descendants des ces immigrés du sud de l’Italie seront là pour encourager Vincenzo Nibali qui ne part pas comme un favoriVincenzo Nibali à Tuttobiciweb;
« Cela fait longtemps que je n’ai pas couru sur ces routes… Quelque chose a changé, il y a quelques montées en plus, mais fondamentalement, c’est le même vieux Liège, avec la partie la plus importante de la course dans la deuxième moitié de la course. Je retrouve une course que j’aime.
Nous devrons commencer à faire attention immédiatement après la Côte de Wanne, puis bien sûr la Côte de la Roche-aux-Faucons sera le point décisif de la course et on peut penser que beaucoup de coureurs essaieront d’attaquer plus tôt, comme dans la Côte de la Redoute, qui pourrait être un bon tremplin pour ceux qui veulent anticiper une attaque. »
Sa forme?
« Mes jambes sont bonnes et même après la Flèche Wallonne, je me sentais bien. Sur le mur de Huy, je me suis éteint, je dois l’avouer, mais il était important de faire un passage sur la Flèche avant d’arriver à Liège.
Liège est toujours une course difficile à interpréter, il faut comprendre comment gérer le final, qui reste comme toujours la partie la plus compliquée et il faut faire attention quand il ne reste que quelques kilomètres jusqu’à la Côte de la Redoute, car à partir de ce moment-là, il peut se passer quelque chose à chaque mètre.
Au sein de l’équipe, je peux dire qu’il y a beaucoup de sérénité et avec le groupe de travail, nous nous sommes fixés des objectifs que nous voulons atteindre. Le début de la saison n’a pas été le meilleur car nous avons eu des problèmes de santé comme tout le monde. Mais sur le Tour des Alpes, la victoire de Miguel Angel Lopez nous a donné un bon coup de boost « .
L’amour des Italiens pour la Belgique et particulièrement la Côte de Saint Nicolas
« Courir sur ces routes a toujours un grand effet, c’est très spécial. Je ne pense pas que Liège ait besoin d’être présentée au public italien. Dans le passé, nous avons fait la Côte de Saint-Nicolas (surnommée la Côte des Italiens), qui était le point de départ des Italiens qui venaient travailler en Belgique. Donc d’une certaine manière c’était notre colline. L’itinéraire a changé au fil des ans, mais la chaleur des Italiens est restée inchangée. »
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