Selon le journal Britannique Telegraph Sport puis rapporté par le site Cyclingnews, huit équipes WorldTour et la société ASO travaillent sur un accord avec NetFlix pour une émission de type « Drive to Survive », une série docu-fiction sur la Formule 1.Le cyclisme professionnel pourrait être sur le point de bénéficier d’un coup de pouce médiatique à travers le monde. En effet, le journal Telegraph Sport rapporte que le géant du streaming Netflix est en discussion avec la société ASO, l’organisateur du Tour de France, et aussi avec huit équipes du WorldTour, dont l’équipe britannique Ineos Grenadiers, pour une série de docu-fictions similaire à celle de la Formule 1 : » Drive to Survive »,L’action se déroulerait pendant le Tour de cette année 2022. La société « Box to Box Films’, qui a produit la série populaire « Drive to Survive » sur NetFlix, aurait été chargée de produire la docu fiction sur le cyclisme. La série « Drive to Survive » se concentre moins sur les courses en Formule 1 mais plus sur les personnalités des pilotes, la politique et les drames personnels de la F1, offrant aux téléspectateurs un aperçu des coulisses de ce sport.Netflix a déjà fait des incursions dans le cyclisme professionnel. Elle a créé une série de 12 épisodes avec la saison 2019 de l’équipe Movistar, « The Least Expected Day ». D’autres diffuseurs ont réalisé des documentaires sur les coulisses du cyclisme ces dernières années, notamment les films « Ronde treasures » de Flanders Classics sur le Tour des Flandres.La série apporterait donc une visibilité énorme aux équipes, aux sponsors et aux coureurs, ajoutant ainsi une plus grande valeur ajoutée au Tour de France, mais selon le rapport, les versements des droits à l’image aux équipes pour la docu fiction sont déjà « un point de friction » entres les principaux concernés.Des équipes telles que Ineos, Jumbo-Visma, Movistar et QuickStep-AlphaVinyl recevraient « un montant nominal » de Netflix, et attendraient probablement une partie des revenus de la part d’ASO.Le regain d’intérêt pour le cyclisme professionnel profiterait grandement à ce sport, comme cela a été le cas pour la F1, qui a vu son audience augmenter de 53 % après la première saison de « Drive to Survive ». Mais l’augmentation des revenus de diffusion profiterait davantage à ASO qu’aux équipes participant au Tour de FrancePar le passé, les revenus de diffusion, les droits à l’image, ont été un point de discorde majeur pour les équipes dont les coureurs sont les acteurs de ce show. Au cours de la dernière décennie, alors que les équipes se battaient pour plus de stabilité et pour réformer le modèle économique du cyclisme professionnel, fondé sur les sponsors, elles ont menacé de former une « ligue dissidente » qui partagerait les revenus de la télévision. L’UCI a elle aussi essayé d’avoir des revenus télévisuels à ses séries ProTour, le groupe Velon a également tenté de monétiser les vidéos embarquées et les données des coureurs, mais cela ne s’est pas bien terminé. En 2019, le manager de QuickStep, Patrick Lefevere, avait déclaré
: « ASO ne veut pas diviser le gâteau, ils veulent tout manger. »