Agé de 70 ans, Francesco Moser reste l’une des plus grandes légendes du cyclisme mondial. A son compteur, on compte 250 victoires dont un titre de champion du monde, 27 étapes de Grands Tours, 3 Paris Roubaix, 1 Milan San Remo, 2 Tours de Lombardie entre autre tant le palmarès est impressionnant. Peu de coureurs ont fait mieux… Le 8 mars, il sera la vedette de la présentation du livre
« Francesco Moser – Un uomo, una bicicletta », préfacé par Bernard Hinault.
Dans une interview accordée à Maurizio Crosetti pour le journal Il Venerdì di Repubblica, il n’a pas mâché ses mots sur le cyclisme d’aujourd’hui.
Francesco Moser: « Presque tout a changé, à commencer par les routes pleines de ronds-points. De plus, il me semble que le coureur prend trop de risques dans la descente. Et puis il y a l’histoire des oreillettes: je ne sais pas si je m’adapterais, je ne pense pas. Les cyclistes ressemblent être des petits esclaves bien payés qui ne décident jamais rien. Tout est fait par les directeurs sportifs qui les guident à distance. Mais
L’information est une chose, les commandes en sont une autre ! Si cela m’était arrivé, j’aurais peut-être arraché les câbles de mes oreillettes et les aurais jetés dans le fossé. »