Vincenzo Nibali a retrouvé son team de coeur avec Astana Qazaqstan. C’est avec cette équipe qu’il avait remporté le Tour de France 2014, le Giro en 2013 et 2016. Auparavant il avait remporté la Vuelta avec le team Liquigas. Il n’a jamais regagné un Grand Tour avec Barhein mais il avait fait de beau podium comme sur le Giro en 201è et 2019 et un autre sur la Vuelta en 2017. Chez Trek, en raison du covid et d’autres raisons, il n’a jamais réussi à s’exprimer pleinement2022 sera la dernière année du Requin de Messine et il veut qu’elle soit belle. Il sera d’ailleurs au départ des 5 Monuments dont son premier Paris Roubaix.
« Je veux vraiment que cette année soit belle mais penser à gagner de nouveau un Grand Tour serait présomptueux Je suis heureux d’être revenu chez Astana, où j’ai vécu de belles années. Si je suis ici, c’est parce qu’il y a un sentiment de confiance, de volonté de travailler. »
Ses années chez Trek
« Je me suis retrouvé dans un nouveau groupe, dans une équipe très internationale. Peu après, la COVID-19 a commencé, même si nous étions plutôt bien partis. Mais la préparation des courses après notre retour a peut-être été trop précipitée, erronée. Quant à la deuxième année… Je n’en ai jamais parlé par le passé, mais j’ai eu des problèmes de genou. J’ai lutté avec ce problème (…)
Mais être chez Trek m’a permis d’améliorer mon anglais, même si une fois, lors d’un camp d’entraînement, je n’ai pas compris la moindre question et j’ai répondu de la mauvaise façon, et j’ai fini par être presque ridiculisé. Je n’ai pas apprécié ça
Vers la fin, comme je comprenais mieux, je me suis mieux intégré. J’avais une excellente relation avec mes coéquipiers, et nous avons également résolu les problèmes en en parlant. »
Nibali débutera sa saison 2022 sur la Volta a la Comunitat Valenciana la semaine prochaine, et il devrait également participer à la Ruta del Sol, prendre le départ de l’Omloop Het Nieuwsblad et de Tirreno-Adriatico avant Milan-San Remo.
« Nous ferons le bilan du mois d’avril après Milan-San Remo »