Professionnel en WorldTour que depuis 2 saisons seulement, le portugais Joao Almeida (23 ans) a déjà un beau palmarès à son actif comme une 4ème place sur le Giro 2020, 6ème en 2021, vainqueur du Tour de Pologne et de celui du Luxembourg en 2021. Désormais sous les couleurs du Team UAE Team Emirates, il a hâte de débuter la saison et notamment le Giro malgré le contre la montre individuel de 17 kilomètres sur l’avant dernière étape.
Almeida fera son début de saison sur l’UAE Tour avant de partir sur Paris Nice et sur le Tour de Catalogne. Ce sera ensuite son grand objectif de la saison avec le Giro et la Vuelta 2022
Joao Almeida: « Le plan est de faire le Giro et la Vuelta cette année. Bien sûr, nous devons voir comment je me sens, mais c’est le plan premier, et je pense que je serai capable de le faire. Nous verrons avec quelle équipe nous partirons sur la Vuelta. C’est encore loin, mais nous pouvons y emmener une équipe forte ».
Le Giro mais seulement 26 kilomètres de contre la montre individuel, la spécialité du portugais
Joao Almeida: « Plus de contre-la-montre serait idéal pour moi, mais c’est comme ça. Au final, il y a beaucoup de montée, mais globalement, sur les Grands Tours, les principales décisions se font en montagne. Avec les contre-la-montre, vous obtenez une ou deux places de différence, ce qui vous permet d’améliorer votre position, mais globalement, ce sont les montées qui font la plus grande différence. »
Avec son passage de QuickStep à UAE Team Emirates, il travaille désormais avec Inigo San Millan, l’entraîneur de son coéquipier Tadej Pogacar.
« Tout a fondamentalement changé. Le plan d’entraînement est différent de celui auquel j’étais habitué avec mon ancien entraîneur chez QuickStep. Les efforts que je fais, le type d’entraînement et l’approche des courses sont différentes de ce à quoi je suis habitué, mais je me sens bien avec ça, donc je pense que c’est une chose positive »
Progresser en montagne et apprendre à mieux lire la course
« Avec un Giro comme celui-ci, bien sûr, je vais me concentrer davantage sur la montagne et moins sur le contre la montre. J’ai fait quelques erreurs auparavant. J’attaquais sans aucune raison, donc peut-être que je devrais être plus calme parfois. Mais d’autres fois, j’avais peut-être besoin d’attaquer davantage.
Être capable de mieux lire la course, de comprendre les adversaires… cela vient naturellement, course après course avec l’expérience. Jusqu’à présent, je me suis bien débrouillé, mais il y a toujours beaucoup à apprendre et à améliorer, donc nous sommes là pour ça aussi. »
Les objectifs 2022
« L’équipe a confiance en moi. Je suis encore jeune, et le fait qu’une équipe me donne un objectif comme celui-ci (le Giro) montre qu’elle me fait vraiment confiance. J’ai une bonne équipe autour de moi. L’un d’entre eux se nomme Rui Costa, qui est également portugais. Nous nous sommes entraînés ensemble et nous avons développé notre relation pour que nous puissions en jouer sur les courses, et c’est la même chose pour les autres coureurs. Je suis encore jeune et je peux toujours apprendre des gars qui sont plus expérimentés que moi.
J’apprécie d’être dans l’équipe, c’est un changement très positif. La seule chose que je peux promettre, c’est que je vais travailler très dur pour être dans la meilleure forme possible, en faisant tous les sacrifices et en faisant tout ce que je peux faire pour que nous puissions aller et essayer d’atteindre nos objectifs »
Epauler Tadej Pogacar
« Je me sens très bien avec ça. Ce sera un plaisir de courir avec Tadej. C’est l’un des meilleurs coureurs de tous les temps, et pas seulement en ce moment. Pouvoir courir avec lui, apprendre de lui, et l’aider à obtenir de bons résultats et à gagner des courses… c’est bien de faire partie de cette équipe et cela me donne de la motivation pour l’avenir. »