Le jeune Ben Tulett (20 ans) entame déjà sa 3ème saison chez les pros. Après 2 saisons, il& quitte le team Alpecin Fenix pour rejoindre celui d’Ineos Grenadiers. Plusieurs équipes voulaient le recruter mais en tant que Britannique, le team Ineos reste son premier coup de foudre.
En 2021, il a terminé 9ème du général du Tour de Pologne, sa première course par étape en WorldTour. Sur les classiques, il prit une 17ème place sur l’Amstel Gold Race et une 12ème sur la Flèche Wallonne. Issu de cette école Britannique, il rejoint ses amis Ethan Hayter et Tom Pidcock chez Ineos.
Son rêve d’enfance s’est réalisé
Ben Tulett à Rouleur; « J’avais 16 ans, j’ai vu Chris (Froome) en rouge (sur la Vuelta), j’ai vu le bus de l’équipe, j’ai vu tous les coureurs de l’équipe, et je me suis dit : « Oui, je veux être dans ce bus. Je veux rouler pour cette équipe un jour’. Nous sommes allés le lendemain pour regarder l’étape Alto de Velefique et le temps était terrible ce jour-là, effroyable. Je me souviens que Sky était en tête, ils ont détruit la course, ils la contrôlaient si bien.
Je me souviens d’avoir vu cette équipe arriver en haut de la montagne, avec quatre ou cinq gars en tête, et je me suis dit ‘c’est tellement spécial, je veux faire partie de ça' ».
Mais avant d’arriver au sommet, il veut prendre son temps et surtout apprendre le job. Double champion du monde de cyclo-cross chez les juniors, il a quitté les sous bois pour apprendre patiemment l’art d’être un coursier. Il fut le plus jeune coureur de l’histoire, à 19 ans, à finir Liège Bastogne Liège en 2020
Ben Tulett à Rouleur; « Je pense que nos qualités sont à peu près les mêmes, mais je suis passé du cross à la route un peu plus tôt que Tom (…) Je suis maintenant en pleine transition pour devenir un vrai coureur sur route, et je veux me concentrer principalement sur les tours, les courses avec des étapes de montagne
Ne pas aller trop vite dans la progression et ne pas subir les pressions, les responsabilités à un âge trop jeune
« Je pense qu’il y a beaucoup à apprendre à ce sujet (Remco au Giro). Je ne veux pas rater ou sauter des étapes. Je pense que c’était un bon exemple de la façon dont nous devons être prudents avec mon développement, ne pas précipiter les choses, les prendre comme elles viennent.
Il y aura des coureurs qui connaîtront deux ou trois ans de succès puis qui s’épuiseront très vite, et nous ne voulons pas cela, nous voulons une carrière longue et réussie. Nous ne voulons pas avoir une carrière où j’arrive à 24 ans et je suis fini. »
Son programme pour la saison 2022
« Je vais aller sur certaines courses pour vraiment performer, pour vraiment essayer de rouler pour la victoire, mais il y aura aussi des courses où je vais surtout servir mes leaders et apprendre auprès d’eux. C’est important d’avoir un mélange des deux. »