Champion Olympique de VTT, médaillé au dernier championnat du monde de cyclo-cross, le jeune Tom Pidcock (Ineos Grenadiers), 22 ans, pensent déjà aux classiques de la saison 2022. L’année dernière, il avait remporté la Flèche Brabançonne pour sa première année en WorldTour, 2ème sur l’Amstel Gold Race, 5 des Strade Bianche ou encore 3ème de Kuurne Bruxelles Kuurne.
Et tout comme ses rivaux Wout van Aert et Mathieu van der Poel, il excelle lui aussi sur plusieurs disciplines. Il s’est confié à Velonews sur sa première année chez les pros et sur la saison à venir.
Wout van Aert et Mathieu van der Poel
Tom Pidcock à Velonews; « Je crois que je suis aussi bon qu’eux, ou que je serai aussi bon qu’eux. Je pense qu’ils sont l’échelon supérieur du sport, donc c’est génial d’être placé à côté d’eux. Certaines personnes semblent penser que je suis à leurs niveaux maintenant, mais j’ai besoin de plus de résultats pour me sentir vraiment comme eux soyons honnêtes. Et c’est donc sur ce que je vais travailler pour atteindre cet objectif. »
Sa première année en WorldTour?
« La grande inconnue avant la saison sur route de 2021 était l’endurance et la possibilité de parcourir la distance des courses professionnelles. L’intensité n’était pas tellement un problème, ce n ‘est pas plus intense que le cross . Je ne veux pas dire que j’étais meilleur, mais je savais qu’en termes d’intensité, je pouvais être à la hauteur.
J’étais la personne la moins expérimentée de l’équipe cette année. Lorsque vous courez avec des gars qui sont si expérimentés, vous êtes toujours en train d’apprendre de petites choses et vous vous adaptez à la façon dont ils fonctionnent. Mais j’ai montré que je pouvais être aux avant-postes. »
La saison 2022: être offensif et en gagner encore
« L’année prochaine, avec plus d’expérience, je pourrai désormais aborder toutes les courses un peu différemment. Je veux en gagner encore. Je n’attaque pas tout le temps mais ça fait partie de ma façon de rouler. J’aime courir, j’aime quand je m’amuse et quand je prends du plaisir à courir, je l’impression de rouler plus vite quand je ressens ça»,