Le PDG Deceuninck, Francis Van Eeckhout, s’est exprimé sur le partenariat du Team Alpecin Fenix. Il était auparavant co partenaire du team de Patrick Lefevere avec la Deceuninck Quick Step et cela durant 3 saisons. Mais il n’a pas désiré poursuivre son aventure avec Lefevere. Le boss Belge a tout de même noté que son team avait fait les beaux jours de Deceuninck au passage. Mais en misant désormais sur Alpecin Fenix, Deceuninck est assuré d’un maximum de visibilité sur les 3 Grands Tours, toutes les classiques et Monuments, sur le cyclisme Féminin et le cyclo-crossFrançis Van Eeckhout (au Het Nieuwsblad)
: « Ce n’est pas toujours facile avec lui, mais Patrick a certainement un bon cœur. Lorsque nous sommes entrés dans la Quick-Step, nous ne pouvions pas commencer doucement. Il fallait devenir le sponsor principal. N’oubliez pas qu’à l’époque que certains coureurs avaient déjà reçu leurs contrats à ce moment-là. Je suis un peu déçu de Patrick : il dit que nous avons eu de bonnes années en tant que sponsor, mais il oublie de dire que nous l’avons sauvé. Je suis déçu qu’il oublie ça si vite maintenant qu’il a du succès avec Evenepoel, Alaphilippe, Asgreen and co. Eh bien, c’est la vie. »
Pourquoi le Team Alpecin Fenix?
La société Deceuninck est désormais concentré sur sa collaboration avec Alpecin-Fenix, l’équipe des frères Philip et Christoph Roodhooft. Plusieurs critères ont séduit le patron de Deceuninck
1) Le fait qu’Alpecin-Fenix ait sa propre équipe féminine, Plantur-Pura,
« Nous sommes séduits par le plan des frères Roodhooft. En tant qu’entreprise moderne, nous souhaitons participer au cyclisme féminin. Personnellement, je pense que c’est plus sympa, plus galant que la course masculine. On en a parlé à Quick-Step, mais Patrick c’est Patrick »,
2) Mathieu van der Poel
» Patrick est déterminé à gagner un Grand Tour, ce qui coûte cher. Le budget des équipes qui visent cela est de vingt millions de plus que celui des autres équipes. Tout ça sans garanties. Mais avec Mathieu van der Poel, j’ai appris à le connaître comme un jeune homme modeste et terre à terre. Il est populaire aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Trois pays importants pour nous. Peu de coureurs ont cette combinaison. »
3) Le cyclo-cross.
« Le cyclocross n’est pas un sport mondial, mais il permet de soutenir un coureur pendant douze mois. Maintenant, nous avons faim de septembre à février, alors qu’il est important que le nom de l’entreprise soit imprimé dans l’esprit des gens de temps en temps pendant cette période. Le cyclo-cross peut s’occuper de ça. »