Dans une interview au journal « Ouest France », le double champion du monde Julian Alaphilippe (Deceuninck Quick Step) a présenté son livre qui vient de paraître « Mon année arc-en-ciel » (éditions Marabout, 22,90 €). Mais il parle aussi des objectifs qu’il aimerait réaliser dans les années à venir et notamment du Tour de France. Il ne se fixe pas encore sur le général, il préfère jouer sa carte sur les classiques comme Liège Bastogne Liège ou le Tour des Flandres par exemple.
Les courses qu’il veut gagner avant de terminer sa carrière
» Les courses qui me font le plus rêver et que je n’ai pas encore gagnées sont clairement Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie et le Tour des Flandres. Je sais que je peux les gagner. Ce sont des objectifs que je me fixe d’ici la fin de ma carrière. Paris-Roubaix, c’est un petit challenge on va dire. Parfois, j’ai besoin d’inconnu, de trucs nouveaux, pour rebondir. 2024, par exemple, c’est dans un coin de ma tête aussi. Je ne suis pas allé à Tokyo et je sais pourquoi (son fils est né quelques semaines avant), mais je sais pourquoi j’irai à Paris. »
Le tour de France
« J’ai toujours pris beaucoup de recul sur ce que je fais, sur ma carrière. Sur ce que j’attends de moi. J’ai conscience de ce que les gens rêvent, et je sais qu’il y a énormément de gens qui souhaitent voir un Français vainqueur du Tour. J’en fais partie, je serais très heureux de voir un Français gagner. Si moi je me fixe ça comme objectif, et si j’y arrive, ça serait l’apothéose. Mais je me fixe aussi tellement d’objectifs à côté du Tour que je sais que lorsque je me fixe ce genre d’objectif, je ne pourrai pas être partout. Pour l’instant, j’ai fait ce choix de m’axer davantage sur les Classiques et de faire des grosses saisons, d’être prêt pour le Tour mais sans avoir l’idée de tout jouer le général »
Tout comme lui, Arnaud Démare a sorti un livre en cette fin de saison. Mais le coureur de Groupama FDJ a émis des doutes sur certains coureurs, notamment sur le question du dopage.
« J’ai vu qu’Arnaud avait sorti un livre, je ne l’ai pas lu mais j’espère le lire, oui. Ses doutes ? Je verrai quand je le lirai, mais je ne sais pas trop de quoi il parle. Bien sûr qu’il y a des coureurs, dans le peloton, qui peuvent émettre des doutes, s’interroger, même le grand public peut le faire. Mais à partir du moment où l’on sait ce qu’on fait, où l’on est tranquille dans ses bottes, moi je n’ai pas de problème comme ça. Même s’il y a des coureurs qui sont plus forts que moi, qui « surdominent », à partir du moment où l’on commence à avoir des doutes, qu’on pense à des trucs comme ça, ça ne sert à rien d’aller s’entraîner… »