Dans les jours qui viennent, l’histoire de l’année de Julian Alaphilippe (double champion du monde) sera en librairie. Le champion racontee cette saison incroyable avec le maillot de champion du monde sur le dos (acquis à Imola) jusqu’à son deuxième titre à Louvain.Le livre a été présenté à l’hôtel Hotond à Kluisbergen en Belgqiue, pas loin du centre du team Deceuninck Quick Step et aussi car le Français se « sent un peu Belge ».
Julian Alaphilippe au Het Nieuwsblad
: « Je n’avais pas encore vu le livre sous cette forme. Uniquement en PDF. Il a l’air très bien je dois dire. Avoir mon propre livre, je n’ai jamais osé rêver à ça. 2021 a aussi été une année très spéciale pour moi, ça le rend extra spécial. »
La présentation en Belgique
« Parce que j’ai défendu les couleurs de l’équipe belge Deceuninck – Quick-Step toute ma carrière, parce que j’ai eu mes premiers succès sur des compétitions belges. Je me suis toujours senti chez moi ici, la Belgique m’a toujours bien accueilli. Et l’amour est réciproque. J’aime les courses belges, aussi les flamandes. Je ne pense pas que vous trouverez une cinquantaine de coureurs en France qui ont ces courses dans leur ADN. Je l’ai fait Alors vous devez être en partie belge.
J’ai aussi quelques coéquipiers qui vivent ici et c’est facile à entraîner. Je commence déjà à comprendre et à parler un peu le néerlandais, mais il y a encore un long chemin à parcourir. »
L’histoire du livre
« Le livre représente environ un an de ma carrière, mais pas n’importe quelle année. Ce fut une année riche en émotions, tant sur le plan professionnel que privé. Assez pour écrire un livre là-dessus, je pense. Les souvenirs, les images… Je voulais partager ça avec mes fans.
J’ai essayé de parler le plus ouvertement possible de cette année. C’est un souvenir impérissable de la période entre mon premier titre mondial, le plus difficile, et mon deuxième titre mondial, l’inattendu. A Imola j’ai trouvé un parcours sur mesure, je venais de terminer le Tour et j’avais récemment perdu mon père. Louvain était un parcours moins sélectif mais quelque part dans ma tête je pensais que cela devrait être possible. Même si je n’étais pas le grand favori, les Belges l’étaient eux. J’ai apprécié cette journée : à cause de l’ambiance, parce qu’il y avait de vraies courses. Un troisième titre mondial ? On ne sait jamais (…) Mais ma carrière ne se terminera pas l’année prochaine.
Des erreurs commises avec ce maillot comme sur Liège Bastogne Liège en 2020
» Le maillot arc-en-ciel fait que les gens font des erreurs (rires). J’ai dû apprendre à rouler avec ce maillot, j’ai dû apprendre à porter ce maillot. Ma plus grosse erreur ? Ma défaite sur Liège-Bastogne-Liège, sans aucun doute (Alaphilippe a levé les bras trop tôt et a vu Roglic triompher). Je voulais trop faire briller ce maillot et c’est pourquoi j’ai fait cette erreur. Vous ne voulez décevoir personne avec un maillot comme celui-ci : pas les fans, pas l’équipe et même pas moi-même. J’espère que je ne referai pas ces erreurs l’année prochaine et que je pourrai refaire mon truc sans complexes : faire la course et gagner. »
Objectifs 2022?
» J’ai encore beaucoup de courses que j’ai envie de réaliser, des classiques dont je rêve et que je n’ai pas encore gagnées. Et puis il y a le Tour de France. On ne sait pas encore si on peut y aller pour un classement général. Il y a encore beaucoup de choses à accomplir et je veux en tirer le maximum des années à venir. »