Le vice champion du monde, le Belge Wout van Aert (Wout van Aert), est au départ du Tour of Britain aujourd’hui, un mois après sa médaille d’argent sur l’épreuve sur route des Jeux Olympiques.Dans cette dernière partie de saison, il a comme objectif : les championnats du monde et Paris-Roubaix. Wout van Aert (à Sporza); »
L’envie de courir est à nouveau là et pour l’instant tout va bien, même la météo. Ce n’est pas un temps typiquement anglais. Nous avons apporté le soleil. (…) J’ai pris un peu plus de repos après Tokyo et je n’ai pas pris le départ des courses. J’en avais vraiment besoin mentalement.
Une fois que j’ai recommencé à m’entraîner, je suis parti assez vite sur un entraînement en altitude. Cette fois avec ma famille à mes côtés. Je pouvais m’entraîner dur ainsi qu’être avec ma femme et mon fils. J’avais besoin de ça mentalement , à ce stade de la saison , c’était nécessaire. Pour moi, c’était un soulagement d’être là pour ma femme et d’avoir mon fils avec moi pendant plus de 3 jours. »
La dernière partie de saison: les mondiaux et Paris-Roubaix
« C’est le moment le plus important de ma saison. Ça l’était déjà avec les Championnats du monde (26/09) mais en plus, il y a Paris-Roubaix ensuite (03/10)S i vous m’aviez demandé à la veille de la saison quelle serait la période la plus importante de l’année, j’aurais choisi celle là.
Le championnat du monde à Louvain est l’objectif de ma saison avec Paris-Roubaix, l’une de mes courses préférées. Mon rêve, c’est de rouler sur les pavés avec le maillot arc-en-ciel à deux reprises. » (Paris Roubaix aura lieu après les mondiaux en 2021 et en avril en 2022)La pression ?
Je sais que sur le championnat du monde, j’ai plusieurs options pour gagner. Je peux compter sur un sprint ou gagner la course d’une autre manière. Ensuite, quand vous voyez que vous avez des hommes aussi forts autour de vous pour travailler vers cet objectif, c’est rassurant. En revanche, un autre Belge peut s’éclipser parce que le peloton me regarde trop. »
Comme Remco Evenepoel?
» Je ne vais rien révéler. J’ai regardé Evenepoel avec une grande admiration ces dernières semaines. Il a maîtrisé certaines courses de manière impressionnante, comme lui seul peut le faire. J’espère maintenant qu’il n’est pas trop malade. »
La pression?
« Je peux la sentir, mais je ne veux pas cacher le fait que je veux gagner. La liberté de le dire me donne même un peu plus de tranquillité d’esprit. Je vais juste de donner tout ce que je peux pour le faire »