Récemment vainqueur du Tour du Danemark, remportant au passage 2 étapes, Remco Evenepoel (Deceuninck Quick Step) s’est confié au site Sporza. Il parle de sa dernière victoire , des Jeux Olympiques, du Tour de Lombardie (cette course où il a été victime d’un grave accident) et de ceux qui le critiquent sans cesse même quand il gagne. Remco Evenepoel (à Sporza)
; « Si j’avais besoin de cette victoire au Tour de Danemark ? Oui, peut-être. Après les Jeux Olympiques, j’ai eu quelques doutes parce que je m’étais vraiment bien entraîné. Mais là-bas, ça ne s’est pas passé comme prévu. J’ai commencé à me demander si ce n’était pas une année de transition malgré tout. J’ai dû attendre longuement avant de pouvoir regagner une étape en ligne et je l’ai fait de la plus belle des manières : en attaquant seul, de loin. Cela m’a fait du bien parce que c’était ma 1e victoire après ma chute. Cela va me motiver pour les prochains mois.
Depuis ma chute (sur le tour de Lombardie), je n’avais plus jamais eu d’aussi bonnes jambes qu’aujourd’hui. Je savais que ça allait revenir et qu’il fallait que je sois patient. Pour ma confiance en moi, c’est un boost énorme. Je vais pouvoir appréhender les prochaines courses différemment »
Les critiques
« Si les critiques étaient trop sévères ? Disons que parfois j’ai l’impression que quoi que je fasse, cela ne sera jamais assez bon. Laissez-moi juste faire les choses à ma manière et ça ira. Je n’ai besoin de personne pour me dire ce que je dois faire. Quand je fais les choses à ma manière, les résultats sont toujours meilleurs. »
Le Tour de Lombardie; « je pourrai tourner la page »
« Je pense que cela se décidera au mental. J’aimerais beaucoup prendre le départ mais sans me fixer de résultat dans ma tête. Je ne sais pas comment je réagirai. Peut-être que j’aurai un sentiment bizarre au départ et que je n’oserai pas démarrer. Peut-être que j’aurai un peu peur. Mais peut-être que j’aurai la tête libre et que j’oserai prendre des risques. On verra le jour même. En tout cas, je veux y retourner. Un jour ou l’autre, je devrai de toute façon me confronter au parcours. Il faut que je me confronte à ce qu’il s’est passé il y a un an. Comme ça, je pourrai tourner la page »