Il a ravi son maillot jaune de leader sur l’étape avant le premier jour de repos. La deuxième semaine, il a géré ses efforts. Mais Tadej Pogacar (UAE Emirates) sait qu’il peut tout perdre sur une seule étape. Alors sur cette 3ème semaine, il sera un peu plus offensif histoire d’assurer sa place de leader. Sinon, quand aux questions des sceptiques, il comprend pourquoi on lui pose ces questions normales après que le cyclisme ait passé les années du Français Richard Virenque et de l’Américain Lance Armstrong.
Tadej Pogacar: « Je ne suis pas en colère ou énervé. Ce sont des questions inconfortables car l’histoire du cyclisme n’a pas été rose non plus, mais je comprends totalement pourquoi il y a toutes ces questions (…) Je n’ai pas préparé mes réponses. J’aime monter sur mon vélo et peu importe ce que ça implique, je l’accepte. Si je dois y répondre, je parle avec mon cœur. »
Pourquoi ne pas publier les données?
« Si tu partages tes données, ça peut influencer la tactique. D’autres équipes peuvent voir quelle est ta limite sur certains terrains. »
Rien n’est encore gagné
« Je cours au jour le jour.Je ne pense pas à la fin du Tour ou quoi que ce soit. Si j’ai l’opportunité de gagner plus de temps sur ces derniers, c’est bien pour moi, car on ne sait jamais ce qui peut arriver dans les prochains jours. On peut se faire lâcher. Et ce n’est pas bien quand on a chuté et que l’on perd neuf ou dix minutes sur une seule étape
Donc, bien sûr, j’étais plus défensif sur la deuxième semaine du Tour parce que je ne pouvais pas passer en mode attaque. Nous verrons donc la semaine prochaine comment je réagis et je me sens étape par étape. »