On ne sait pas encore si Peter Sagan restera chez Bora Hansgrohe la saison prochaine. Ces dernières semaines, le manager Ralph Denk a laissé entendre le Slovaque. Mais ce dernier n’est pas inquiet pour son avenir et il se concentre, pour le moment, sur le Giro qui débute ce week-end.
Peter Sagan à Cyclingnews: « Pour moi, l’important est d’être ici, sur le Giro, pour faire les étapes de sprints et de rester cohérent. Pour mon avenir, je ne suis pas inquiet Car tu vois, j’ai le choix (rires). je peux encore décider.»
Sa forme?
« J’avais bien préparé l’hiver mais j’ai été frappé par ce virus (Covid-19) et j’ai passé trois semaines supplémentaires à Gran Canaria. Au moment où je suis remonté sur le vélo, j’avais perdu presque tout le travail que j’avais fait, car après deux semaines sans vélo, vous perdez tout. «Partir de zéro après avoir eu COVID-19 était un peu difficile. Je pense que je n’en ai récupéré à 100% qu’après un mois et demi ou deux mois.
Une fois que j’ai eu les tests négatifs, je suis allé à Tirreno, San Remo et Catalunya, ce qui était presque comme faire un Grand Tour. J’ai aussi fait le Flandre, puis j’ai eu un moment pour récupérer chez mois après trois mois d’absence. Par la suite, sur le Romandie je me sentais bien. Je ne suis jamais allé à la limite sur aucune étape là-bas. «
Pourquoi le Giro ?
« J’avais l’habitude de repartir après les Classiques sur une course de niveau inférieur, qui était toujours le tour Californie, et je combinais cela avec un entraînement en altitude au Colorado ou en Utah pour préparer la Suisse et le Tour de France
Maintenant, quand il n’y a pas de Californie, et avec Roubaix annulé, je pense que c’est bien que je fasse le Giro. »
Ses objectifs?
« ll y a plus de sprinteurs ici. L’année dernière, Démare a remporté beaucoup d’étapes et cela lui a donné un gros avantage sur moi, mais cette fois, ca pourrait être un peu plus répartis entre les sprinteurs, ce qui nous rapprocherait tous aux points «
Le huis-clos sur le Giro?
« Cela fait plus d’un an que nous courrons sans le public, et ce n’est pas la même chose pour nous, les coureurs. C’est plus triste. C’est comme jouer au football sans foule. Pour qui jouez-vous? D’accord, il y a des caméras vidéo et ainsi de suite, mais ce n’est pas la même chose. «