Dans une interview accordée à Sporza, le nouveau sélectionneur Belge Sven Vanthourenhout, 39 ans, prend son rôle très au sérieux. Pour ce dernier, pas question de partir comme DS dans une WorldTour, il se consacre exclusivement à sa tâche et à la détection de jeunes talents.
Sven Vanthourenhout; « Si cela dépendait de moi, je ferai ce travail pendant longtemps et je pense que la fédération ressent la même chose (….) Ce serait un très mauvais signal si je déclarais maintenant rêver d’un poste de directeur sportif dans une équipe du WorldTour sur le long terme. Je serais charmé, mais aujourd’hui ma tête est complètement sur ma tâche d’entraîneur national. »
Je suis encore assez jeune (en janvier Vanthourenhout aura 40 ans) et il est difficile de dire pour combien de temps je serai la, mais cela pourrait prendre 5 ans ou 10 ans. Cela dépendra aussi de la performance que je livre.
Si je ne peux pas présenter une seule médaille pour les cinq prochaines années, cela signifierait que je ne suis pas bon. Manquer une médaille une fois peut toujours arriver. Mais en tant qu’entraîneur national, vous êtes également jugé sur d’autres tâches, comme découvrir des jeunes talents. »
L’exemple Patrick Lefevere
« Je suis devenu coureur professionnel sous Lefevere en 2001 et j’ai fait partie de son équipe pendant 4 ans. Là, j’ai vu comment il gère ses coureurs et son staff et essaie de modeler le tout pour réussir.
Vous ne pouvez pas ignorer le fait que les succès de son équipe au cours des 10-15 dernières années ne sont pas venus de nulle part. Lefevere doit faire du bon travail et il détecte toujours de jeunes talents. De jeunes coureurs arrivent toujours à la surface.
Il faut admirer ce côté-là. D’un autre côté, tout le monde n’est pas l’ami de Patrick Lefevere. Je ne pense pas qu’il m’en voudra d’avoir dit ça. Tout le monde n’est pas toujours d’accord avec lui, mais il s’en fiche aussi. Il sait tirer le meilleur parti de son équipe et de ses coureurs et il ne reste penché sur ce que font les autres. J’aime ça aussi. «