Le site WIelrerflits avait déjà annoncé que l’hiver serait dur pour les champions de cyclo-cross. Pas seulement par la manque d’épreuves en raison du Covid-19, mais aussi financièrement. En effet, avec des cross en mois, ce sont aussi des sponsors qui ne peuvent suivre le sport car il n’y a plus de « buvettes », ni de spectateurs en raison du huis-clos. Du coup, les champions (pas tous) ont vu leurs primes de participation divisées par deux voir par trois. C’est le journal néerlandais Het Nieuwsblad qui a publié ce que les coureurs touchent dorénavant.
Des champions comme Wout van Aert et Mathieu Van der Poel peuvent mobiliser énormément de médias et ils reçoivent toujours 10 000 euros de primes. Le jeune Eli Iserbyt parvient à se défendre avec son titre de champion d’Europe et voit sa prime passer de 1250 euros à 2 500 euros. Mais les autres ont vu leurs primes fondre comme neige au soleil .
L’exemple des coureurs Tom Meeusen, Toon Aerts, Le Belge, âgé de 32 ans, pouvait compter sur une prime de départ pouvant aller jusqu’à 5 000 euros. Mais l’année dernière, elle n’était plus que de 1 250 ou 1 000 euros. Aujourd’hui, Meeusen reçoit à peine 250 euros.Toon Aerts touchait 6000 euros il y a 2 ans. En 2020, sa prime n’est plus que de 2000 euros. Le Het Nieuwsblad a donc publié les primes (au départ) pour les meilleurs crossmen de la planète en 2020
Wout van Aert: 10.000 euros
Mathieu van der Poel: 10.000 euros
Eli Iserbyt: 2.250 ( 2019: 1.400 euro)
Laurens Sweeck: 2.000 euros
Toon Aerts: 2.000 (2019; 6.000)
Michael Vanthourenhout: 1.250 (2019; 2.500)
Lars van der Haar: 1.000 euro (2019 2.750)
Tim Merlier: 500 euros (2019 1.500)
Corné van Kessel: 500 euros (2019 1.350)
Thibau Nys: 400 euros
Tom Meeusen, Daan Soete: 250 euros (2019 1.000)
David van der Poel: 250 euros
Thijs Aerts: 150 (2019 400)
Si un organisateur voulait les meilleurs au départ, il lui fallait en 2019, un budget compris entre 55 000 et 60 000 euros en plus des frais d’organisation
Ce montant a maintenant été réduit de moitié. Mais attention, il est à signaler qu’un organisateur n’a plus aucun revenu provenant de la billetterie, des VIP et de la consommation de boissons cet hiver car aucun spectateur n’est autorisé en raison du Covid.
PHOTOS PAR MARTINE VERFAILLIE