Tout le monde a été touché par les larmes de Mark Cavendish, alias « the CAV, à l’arrivée de Gand Wevelgem quand il a déclaré à Sporza que c’était peut être sa der. Son ami depuis le début de l’aventure, le vainqueur du Tour de France 2012 Bradley Wiggins, l’a soutenu sur son Podcast Eurosport UK Bradley Wiggins;
« Ce n’est pas la sortie pour un homme qui a accompli ce qu’il a accompli, ce n’est pas la sortie que nous voulons tous voir pour un champion comme lui. Nous voulons le voir sortir par la grande porte. Personne ne s’y attendait vraiment non plus, il n’avait jamais dit que ce serait sa dernière année. J’ai presque l’impression que la décision est celle de quelqu’un d’autre plutôt que celle de Mark … ».
Pourtant Rod Ellingworth, le manager de Bahrain McLaren, a déclaré aux médias sur le Giro d’Italia samedi que les négociations sur un nouvel accord étaient en cours et que Cavendish allait probablement continuer à courir la saison prochaine. Mais les commentaires du coureur à Gent-Wevelgem ont jeté le doute sur cet accord
Mark Cavendish, son ami, était là pour emmener Bradley Wiggins sur les Champs Elysées en 2012. Wiggo lui a toujours été loyal.
« C’est difficile parce que vous avez toujours une vision romantique du moment et lieu où vous voulez vous arrêter. Mais en tant qu’ami de Mark, je voudrais juste le voir partir après une célébration de sa carrière et non le voir pleurer en étant forcé de s’arrêter »,
Mais le problème vient aussi Bahrain McLaren est à la recherche d’un second sponsor après l’arrêt de la marque McLaren et donc les contrats de certains sont toujours incertains. Mais Wiggins estime que Mark Cavendish devrait bénéficier d’un nouveau contrat, même si il n’est plus le Grand CAV qu’il fût, histoire de rendre hommage à tout ce qu’il a fait pour le cyclisme Britannique.
« Pour moi, cela devrait être une évidence (…) Je comprends que cela ne fonctionne pas toujours comme ça, mais il est l’un des meilleurs coureurs de tous les temps et il doit avoir un peu de mérite une fois parti. On réalise ce qu’il a accompli et la stature qu’il a dans ce sport. C’était très difficile à le regarder pleurer.
Mark sait que ce jour va arriver et qu’il a une grande famille vers laquelle se retirer et qui l’attend. Mais il aime le cyclisme et s’il pouvait courir pendant encore 10 ans, il le ferait. Mais comme nous le savons tous en tant que coureurs, que ce jour arrive où nous ne pouvons plus faire ce que nous avons fait 10 ans auparavant. Il s’en rend compte, il ne se fait pas d’illusions mais il doit y avoir une place pour lui quelque part. Sa présence ne doit pas être sous-estimée. »