Rappelez vous l’hiver dernier. Wut van Aert (Jumbo Visma) se battait sur son fauteuil roulant pour revenir au plus haut niveau après sa terrible chute sur le Tour de France 2019. Et cette saison 2020 a été phénoménale pour le champion belge. Mais Wout van Aert a encore la dalle. Et son retour à la compétition après une période de repos derrière le championnat du monde, commencera par Gand-Wevelgem dimanche, suivi par le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Il a mis de côté Liège-Bastogne-Liège et la Flèche Brabançonne pour ces 3 objectifs.Wout van Aert à ZOOM
; » Ces derniers jours, c’était relativement calme. Je n’ai pas fait de vélo pendant trois jours puis je me suis ensuite entraîné dur. Je suis de nouveau sur la bonne voie »
Gand-Wevelgem, la Ronde et Paris Roubaix
» Je vais faire trois courses et partir trois fois avec l’ambition de gagner dimanche, voilà!
Gand Wevelgem n’est pas une préparation pour le Tour des Flandres. Ce sera une course difficile, avec beaucoup de vent. là bas, c’est toujours la guerre. Ce sera un long final avec une succession de bosses dans le Heuvelland. Il y a un peu plus de boucles que d’habitude, avec trois fois le Kemmelberg. Il y a donc plus de chances que les années précédentes que nous allions jusqu’au bout avec un groupe plus restreint. Dans le final vallonné, la différence peut être faite et ensuite, c’est avec le vent dans le dos que l’on atteint l’arrivée ».
Mathieu van der Poel sera l’homme à battre
« Mathieu van der Poel sera l’homme à battre. Egalement Julian Alaphilippe, mais il ne fait que le Tour des Flandres. Et pour le reste : les coureurs habituels. Oliver Naesen a également fait bonne figure lors du BinckBank. Il est frappant de constater que les coureurs qui ont fait le Tour de France sont encore bons. Mais cela reste à voir, car maintenant un autre type de course se profile : avec des pavés et de courtes pentes ».
Vous allez aussi découvrir Paris-Roubaix ?
« Le jeudi avant la course, je vais m’y entraîner. Je n’ai pas peur du mauvais temps. Je glorifiais même un Roubaix sous la pluie. Cela doit être fantastique. Mais mon opinion a changé lorsque nous avons commencé à nous y former l’année dernière, en novembre, pour tester le matériel. Il y avait beaucoup de boue sur la route, elle n’était pas faite pour être parcourue à vélo. (rires) Mais je peux peut-être mieux gérer ces conditions que d’autres ».
Le cyclo-cross ?
« Pour l’instant, je n’ai pas cherché plus loin que Paris Roubaix , bien que je doive prendre un rendez-vous urgent avec l’équipe et les entraîneurs pour savoir combien de temps je vais me reposer et quand pouvoir à nouveau faire du cyclocross (…) »