Demain, la série de classiques, organisées par Flanders Classics, débute avec la Flèche Brabançonne (07/10), Gent-Wevelgem (11/10), Scheldeprijs (14/10) et enfin le tour des Flandres (18/10). Le PDG, Tomas Van Den Spiegel, se réjouit d’avance que ces dernières ont enfin lieu mais il lance un appel, sur Sporza, en direction du public. Il ne veut pas que le public vienne en masse sur les bords des routes car ces rassemblements peuvent aussi faire basculer la décision des élus vers des annulations de courses.
« Nous sommes très heureux que le moment soit enfin venu. C’est un sentiment très étrange d’organiser nos courses par un temps aussi automnal, mais ce sera une belle série avec ces 4 courses
Mais bien sûr, il s’agit de circonstances exceptionnelle quand à l’accueil des coureurs et du public . Toutes les questions pratiques entourant la course, et certainement tout ce qui a trait au public, ont dû être complètement repensées. Nous avons en fait dû repartir de zéro ».
« Nous ne voulons pas voir des scènes comme sur le Tour de France «
« Il y a une obligation de port du masqu et en concertation avec les autorités locales, il a été décidé de fermer tous les points attractifs du parcours. Il n’y a donc aucune raison pour que les gens viennent (…) Le cyclisme a le grand avantage de pouvoir être très bien vu à la télévision, encore mieux que sur le bord de la route. Nous demandons donc à chacun de regarder la course à la maison.
Des images comme celles du Tour peuvent avoir indirectement contribué à l’annulation de l’Amstel Gold Race
Nous ne voulons pas voir des images comme celles du Tour, car de telles scènes joueront également un rôle dans les décisions du printemps prochain. Nous devons vraiment éviter cela. Des images comme celles du Tour peuvent avoir indirectement contribué à l’annulation de l’Amstel Gold Race.
Tout le monde s’accorde à dire que la sécurité est assurée si chacun coopère et fait preuve de bon sens. Ce sera très atypique, avec très peu de gens sur le bord de la route et beaucoup de gens devant la télévision, mais c’est juste nécessaire aujourd’hui, aussi pour l’avenir du cyclisme ».