Une sacrée leçon de courage et de vie que nous donne l’anglais Keith Farquharson, une claque à tous. En chimiothérapie en raison d’un cancer de l’intestin de stade 4, il voulait aider les malades du cancer et les soignants durant le confinement. Il a donc eu l’idée, durant ce confinement, de monter sur son home-trainer et de parcourir les 3350 kilomètres du tour de France 2018. L’histoire admirable de cet homme pas ordinaire nous est racontée par Cycling weekly Cet informaticien, développeur de logiciels, de 46 ans, originaire de Newcastle, est traité par le Centre de recherche sur le cancer Sir Bobby Robson. Pour eux, il a donc décidé de collecter des fonds en réalisant son défi: Se faire le kilométrage du Tour 2018.

Pour ce dernier, le centre l’a maintenu en vie après lui avoir proposé un traitement d’essai quand il a été diagnostiqué en 2017. On lui avait alors annoncé que la moitié des personnes atteintes de ce pronostic mouraient dans l’année.
Keith Farquharson a commencé son défi dans sa cuisine le 28 mars. Sous chimio, il a roulé 50 km par jour pour finir 104 jours plus tard, le 10 juillet. Sa famille et ses amis sont venus célébrer ses derniers kilomètres, en organisant une cérémonie sur le podium, à laquelle a assisté la veuve de Robson, Lady Elsie Robson, qui a créé la fondation en 2008.

Pourquoi le kilométrage du Tour de France 2018?
Il a choisi le Tour 2018 car c’était l’année où il a été mis en arrêt de travail pour cause de cancer. Cette année là il a eu, donc, le temps de regarder la course dans son intégralité, l’ascension totale du parcours étant équivalente à l’ascension du Mont Everest à cinq reprises.
Keith Farquharson a aussi récolté plus de 4 000 livres sterling (4500 euros) grâce à sa compte Facebook « JustGiving » pour l’organisation caritative, mais ce n’est pas la première fois qu’il entreprend un défi physique depuis son diagnostic.
Il y a deux ans, il s’est inscrit à la Great North Run après que sa femme Amber, son père et lui-même aient tous été atteints d’un cancer. Sa femme est maintenant en rémission, mais son père est malheureusement décédé en mars dernier.
Keith Farquharson (à Cycling Weekly)
: » Je suis heureux que ce soit terminé, d’une certaine manière, mais j’ai apprécié le défi de faire quelque chose qui m’a poussé bien au-delà de ce que je pensais pouvoir réaliser.
Bien qu’il ait été difficile de concilier le travail à plein temps, la vie de famille et le traitement, le plus dur mentalement a été de se retrouver à mi-chemin, dans la maison, en atteignant les Alpes.
Le fait d’avoir eu un col ou une montée classée en catégorie à monter chaque jour, des jours de rouleaux avec peu d’intérêt ont rendu la motivation difficile. C’est à ce moment-là que l’envie de rouler avec des amis sur Zoom et les mots d’encouragement des supporters et des amis m’ont permis de continuer ».
PHOTO « JUST GIVING » CENTER SIR BOBBY ROBSON