A 23 ans, l’écossais Stuart Balfour porte les couleurs du team DN1 Bourg en Bresse Ain Cyclisme. Lui comme ses coéquipiers Aurélien Doleatto, Alexandre Jamet, Simon Buttner , Dimitri Bussard et quelques autres sont en camp d’entrainement dans les Alpes afin de préparer les prochaines échéances.
Le baroudeur a envie de briller dans cette 2ème partie de saison. Et justement, c’est surtout durant ces mois que le jeune écossais se sent au « top ». On se rappelle de son échappée incroyable sur les derniers championnats du monde sur route, préparant le chemin à son leader Tom Pidcock et ne rendant les armes qu’à une trentaine km de l’arrivée. Sur les pavés, les profils vallonnées ou sur les cols comme ceux du Tour de l’Avenir ou du Giro d’Italia espoirs où il avait provoqué plusieurs échappées, il est toujours là et reste toujours au service de son leader.
Cette année, il espère mettre la balle au fond. Pour lui bien sûr mais aussi pour n’importe lequel de ses coéquipiers du team de Bourg en Bresse. Désormais, il a coché certaines courses et il faudra compter sur lui et les siens pour y mettre le feu.
Stuart, de retour en france après ces longs mois de confinement. Comment as tu vécu ces moments ?
Stuart Balfour: « Bien. Je n’étais pas vraiment inquiet quand à mon état de forme. J’ai fais de très longues sorties sur les terres écossaises. Chez nous, il y a des très belles bosses qui font bien mal aux jambes et j’aime ça justement. Puis les rouleaux comme pas mal d’entre nous. Mon coach Yann Dejan vit en France mais il m’a préparé un bon programme, il m’a bien fait suer (rires).
Ensuite, j’en ai profité pour rester avec ma famille et ma copine. Ca fait 5 ans que je vis en France et je n’avais jamais eu autant de temps auprès des miens depuis mon départ à 18 ans. Donc, oui j’ai profité de ces moments. Ca me recentre, me motive encore plus pour l’avenir. »
Justement cet avenir, quel objectif ?
Stuart Balfour: « Toutes les courses (rires). Non, je ne connais pas encore notre calendrier mais je sais que nous serons sur le Tour de Savoie Mont Blanc (du 5 aout ou 8 aout). Nous n’avons pas finalisé l’équipe qui devra y être mais notre DS m’a dit que je devrais en faire partie, surtout après le camp que nous avons fait !
J’espère y être car celui là, c’est mon principal objectif. C’est une superbe épreuve avec tout ce que j’aime. Oui, elle me tient à coeur celle là et en plus, les organisateurs ont modifié le parcours. J’ai hâte d’y être, elle reste une grande référence à l’étranger cette épreuve.
Je veux y faire un truc, pour montrer à tous que je peux bien grimper et que je peux être fort sur n’importe quel type de parcours. Tout me convient ! »
Tu es en stage actuellement sur les routes de Savoie avec tes équipiers. On vous sent tous très motivés.
« Bien sûr que nous le sommes. On veut tous faire un truc et on est capable d’en surprendre plus d’une équipe. Ils a un vrai bloc et une réelle cohésion au sein du team. Je ne dis pas ça comme ça, on le sent tous ce petit « Je ne sais quoi » qui fait la différence dans nos têtes, on se sent vraiment bien » ! »
Justement, la 2ème partie de saison t’a toujours convenu. Ce sera pareil cette année?
« (Rires). Oui c’st vrai que je me sens toujours mieux a partir de juillet. Et cette année, ça ne change pas, je suis au top physiquement et mentalement. Je suis prêt a repartir pour des longs raids . Au final, le confinement ne m’a pas trop dérangé car pour la 2ème partie de saison, je suis fin prêt comme d’habitude. »
Passer pro? Tu y penses toujours?
« Oui, je n’abandonne pas ce rêve. C’est vrai que j’ai eu les boules l’année dernière malgré mes résultats et mes prestations sur les grands événements. Mais en même temps, je me suis endurci et aguerri encore plus. Ce qui ne ne tue pas te rends plus comme vous dîtes en France. Je me sens fort pour les mois à venir. On en reparle en décembre (rires). »