Le 1er juillet, l’Union Européenne annoncera donc les pays pour lesquels l’interdiction de voyager sera levée. Certe, c’est une bonne nouvelle mais il n’est pas du tout certain que les États-Unis figureront parmi ces pays. En effet, chaque jour la pandémie fait rage aux USA et il y a encore 100 cas d’infection pour 100 000 habitants. Mais si tel est le cas, selon le New York Times, des exceptions seront faites pour les soignants, les étudiants, les diplomates et les personnes qui doivent retourner en Europe pour des raisons familiales ou pour des raisons essentielles. Le métier de coureur cycliste ne répond pas à ces critères.La liste des pays jugés « acceptables » pour voyager au sein de l’UE sont ; l’Australie, le Canada, le Japon, la Nouvelle-Zélande et d’autres nations, mais exclut les États-Unis et la Russie.Des coureurs comme Joe Dombrowski et Brandon McNulty (UAE Team Emirates) Tejay van Garderen, Lawson Craddock, Alex Howes et Neilson Powless (EF Pro Cycling), Brent Bookwalter (Mitchelton-Scott), Quinn Simmons et Kiel Reijnen (Trek-Segafredo) pourraient avoir des difficultés pour rentrer en Europe afin de participer aux courses. Jonathan Vaughters, manager du Team EF Pro Cycling, a confirmé qu’il s’efforçait de faire venir ses coureurs en Europe avant le 1er juillet en raison de cette incertitude.Le peloton féminin est également touché. Ruth Winder et Tayler Wiles (Trek-Segafredo), Coryn Rivera (Sunweb), Alexis Ryan (Canyon-SRAM) et Katie Hall (Boels Dolmans) sont également bloquées aux USA. D’autres pays d’Amérique centrale et du Sud pourraient également être confrontés à des problèmes, car leur taux d’infection est supérieur à la moyenne fixée par l’UE.Mais les coureurs colombiens comme Egan Bernal prendront un vol charter vers l’Europe le 19 juillet, après que le gouvernement colombien ait accordé une autorisation spéciale pour ces derniers. Les vols commerciaux en provenance de Colombie et d’autres pays d’Amérique du Sud ont été, par contre, suspendus jusqu’au 31 août.
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