La rumeur d’un départ de Chris Froome (son coéquipier depuis 2008) du team Ineos est souvent d’actualité ces derniers jours. Geraint Thomas, vainqueur du tour en 2018 (2ème en 2019) a donné son avis sur BBC Sport.
Geraint Thomas; « Je suis son coéquipier depuis 2008, alors évidemment, ce serait bien de continuer avec lui. Nous nous entendons bien, nous travaillons bien ensemble, nous sommes honnêtes les uns avec les autres, brutalement honnêtes parfois ».
Tout le monde aura sa chance
Geraint Thomas ; » Je pense que tout le monde aura sa chance car je pense que tout le monde peut avoir une mauvaise journée et cela ne veut pas dire que leur Tour est soudainement terminé.
Nous l’avons déjà fait plusieurs fois durant les autres tours. Ce n’est pas le meilleur exemple, mais la première fois, c’était Brad (Wiggins) et Froomey en 2012 et cela aurait pu être mieux géré…Il y a eu quelques retombées, comme nous le savons tous.
Mais après cela, nous avons été capables de faire ce qu’il fallait et nous avons tous fait preuve de professionnalisme. Je suis convaincu que cela peut continuer à se produire encore.
Cela m’affecte indirectement mais, en même temps, je ne suis pas assis dans mon lit la nuit en pensant à cela »
Ses objectifs?
Ca va faire boum et on est de retour. J’ai vraiment hâte d’y être.
Geraint Thomas: « Le Tour est toujours mon objectif principal. Le Critérium du Dauphiné, qui est la course de préparation traditionnelle, est également au programme.
Il ne se tient que sur cinq jours au lieu de huit et c’est un peu plus proche du Tour. Nous avons une course par étapes de trois jours avant le Dauphiné, dont une qui se termine par la même arrivée que le Tour, ce qui est bien.
Puis après le Dauphiné, nous avons une semaine de repos. Alors soudain, ça va faire boum et on est de retour. J’ai vraiment hâte d’y être. »
Si il y avait un huis clos sur le tour?
Geraint Thomas: »C’est étrange. Je ne sais pas quel est le plan, mais peut-être que les zones de départ et d’arrivée seront complètement différentes. Je ne suis pas sûr de savoir comment tout cela va fonctionner. Les fans sur le bord de la route, je ne sais pas comment ils font pour contrôler ça.
Ce serait dommage que nous grimpions ces côtes sans la frénésie, les couleurs, les bruits et les odeurs habituels. Cela fait partie du Tour , c’est ce qui le rend spécial. »